Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/48

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LETTRES MISSIVES


‘ donneray les effects "; Je n’ay qu’unei jaquette grise ; je suis gris par le dehors, mais tout doré au dedans. A ` i l'598Q] — 28 SEPTEMBRE. t—II"“°. \ i a Orig._ autographe. -- B. N. Fonds Béthune, Ms. 9063, llol. 3 recto. ' ' I A MON COMPEBE LE GONNESTABLE DE FRANCE. 1 Mon compere, J’ai sceu par le s"du Laurans la perte que 'vous aves faicte ‘, laquelle ne nous peut estre que fort sensible, pour n’estre commune et avoir perdu une personne qui vous estoit si chere et qui .` vous le devoit estre pour plusieurs occasions. Mais il se faut du tout conformer à la volonté de Dieu, et vostre aage et longue experience à soufirir toutes sortes d’afHictions vous doibt servir à vous `y re- souldre, Je feussei allé moynnesme vous consoler, et, en ceste si ‘ pressante et cuisante aflliction, vous rendre des tesmoignages certains de mon amitié et du ressentiment que j’ay-de vostre douleur, si’de— i main jene faisois mespasques et touchois les maladesg en ce lieu, ou de toutes parts il y en est tant arrivé que le nombre est de plus de quinze cents ; ce qui faict que je vous depesche le s' de Praslin expres, auquel ` j’ay recommandé d’estre icy demain de retour de bonne heure, pour, I lsi vos amys jugent que ma presence soit necessaire prés de vous, . mettre aussitost le pied en llestrier et vous aller moy-mesme consoler. Mais, mon compere, le ressentiment que j’ay de vostre ennuy m’oste i le pouvoir de vous le representer : sy»qu’il vaut mieux que laisse faire cest office au dict s' de Praslin, et linisse par prier Dieu vous consoler et avoir en sa garde. Ce çcxvnjè septembre, à Monceaux. ’ HENRY ; D “ Cette lin ollro encore une allusion as- sante et à la mauvaise administ.ration de ` sez claire au Taste, En Yéloquence sédui-_ Henri Ill. A, i _ ' Louise de Budos, duchesse de Mont- la fleur de l'âge et dans tout l`éclat de la morency, seconde femme du connétable, beauté. V _ était morte l'avant—veille a Chantilly, dans ’_Pour la guérison des écrouelles. _