, 1598. —— Solsnrumiisnn. i
Orig. — A Londres, State paper oilice, vol. de Mélanges. Copie transmise par M. Yambassadeur
de France.,
_ A LA REINE D’ANGLETEBBE. l
Tres baulte et tres puissante princesse, nostre tres chere, et tres
amée bonne sœur et cousine, Si nous avons tardé longtemps à vous,
envoyer un ambassadeur pour resider de nostre part prés de vous et
l’aire'tous ollices convenables à Yentretenement et allermissement de
nostre communeamitié et bonne intelligence ; nous estimons main-
. tenant avoir Iaitcboix pour cest ellect de personne qui compensera
par sa. prudence et bons deportemens ilailongueur du temps que_ i .
ceste plac_e a vacqué, et la'remp1ira tres dignement. Cest le s’ de Bois-
size, conseiller en nostre conseil d_'estat, que nous avons rendu por- I
` teur de ceste lettre, parlaquelle nous vous prionsde le recevoir do-
resnavant ârtraicter nos alïaires prés de vous en qualité de nostre.
ambassadeur, le voir et ouyr benignement et luy adjouster, en toute
chose, pareille foy et creancie qulà nous-niesmes. Et vous asseurons
que comme nous sommes bien informez de la parfaicte amitié que
vous nous portés, `nous essayerons `d’y eorrespondre par tous les
sinceres eilorts que mous deves attendre de la nostre, ainsy que le
s' de Boissize vous fera plus amplement entendre :’ sur lequelbnous I
remettant, nous_ prions Dieu, Tres baulte, tres excellente etitres
puissante princesse, nostre tres chere et tres amée bonne sœur et
cousine, qu’il vous ayt en sa tres saincte garde.iEscript à Monceaux, I
le xxxïseptembre i5g8.
' ' Vostre tres bon frere et cousin,
. A HENRY. `
I ( 5. V
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DE HENRI IV.
