vantages que moy et mon Royaulme en recueillerons. Mon Cousin, je
vous prie d’en prendre `toute asseurance, et favoriser la requeste que
je fais presentemeniz à SaïSaincteté 1 pour la perfection de mon conten- —
tement, suivant la priere que vous en fera mon ambassadeur, que vous
l croirés sur ce commemoy-mesme : priant Dieu, mon Cousin, -vous
` avoir en sa saincte garde. —
_ HENRY. q'
[ 1601. — FIN DE _sEP'rE1\iBnE.] —— lI“‘“. i L
I 'Cop. — B. N. Ms. 8980, fol. 6 verso ; et Suppl. fr. Ms. 1009-3.
` i I [AU CARDINAL DE FLORENCE.] i '
Mon Cousin, Je n’aurois accomply la joie que je ressens du lilsque
Dieu.m’a donne, si ne vous l'avois communiquée., car je sçayquè
vous estes celuy de tous mes amys qui y aura .le plus participé.'C’est_
pourquoy je vous escris la presente, par laquelle j’en rends graces
à Dieu, et me resjouis avec vous de tout mon cœur ; vous asseu-
rant que le pere, la mere et le fils se portent tres bien, et que vous
disposerés tousjours d’eux comme vous voudrés, ainsy que vous dira
-mon ambassadeur, avec la priere que je luy mande faire a Nostre
Sainct Pere sur ceste occasion, car j’estime qu’elle vous sera agreable,
et que vous la louerés et favoriserésvolontiers. Je prie Dieu, mon
Cousin, qu’il vous ayt en sa saihcte et digne garde.
. ‘ ' HENRY. ' C
' D`être le parrain du `Dauphiu, comme on le verra ci ap1 ès. ' l
G n . i
Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/508
Apparence
Cette page n’a pas encore été corrigée
183
DE HENRI IV.