[LSI ; LETTRES 'MISSIVES . . [lô0l.]46ocToBma. ' Orig. autographe. — B. N. Fonds Béthune, Ms. 9128, Fol. ig. i . ' Cop..- B. N. Suppl. fr. Ms. 1009-4. i [A LA MARQUISE DE VERNEUIL.] Mon cher cœur, Tarrivay hyer entre onze et douze, las et avec un extresme mal d’estomac. Ma femme se porte bien et mon fils, Dieu mercy. ll est creu et remply de inoitié, ences cinq jours, que je favois veu. Pour moy j’ay fort bien dormy et suis exempt de toute douleur, fors de celle d’estre absent de vous ; quifbien qu'elle me soit griefve, est moderée par l'esperance de vous revoir bien tost. J’ay desjâ com- mencé les affaires de m' de la Chastre, vous en serés contente ; Bon- jour,- mes cheres amo1u~s, aymés bien tousjours vostre Mlenon, qui vous baise un million de fois les mains et la bouche : Ce v]" octobre. i » ' [1601.]-8 ocrosne. . Orig. autographe. — Fonds Béthune, Ms.`9l28, `, f`0l. 70. . ` . Cop. 4 Suppl. fr. Ms. 1009-4. L " i [A LA, MARQQISÈ DE I/ERNEUIL.], Mes cheres amours, Une heure aprés que je vous ay escript, La- font est venu me parler de vos affaires, à quoy je pourvoirray demain, s'il plaist à Dieu. Je courray le cerf, et si je apprends quelque chose, je le vous manderay. 'Cependant aymés bien__moy ; guardés bien ce que vous aves dans leventrel. Souvenés—vous d’aller voir faire ces crespes, vous y prendrés plaisir. Bonsoir, mon tout, je te baise un mil- _ lion de fois. M" d’Antragues a veu mon fils ; il le trouve fort beau. . Ce vi1_]° octobre. \ ` ' La marquise de Verneuil accoucha dans ce mois. . I
