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Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/525

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LETTRES MISSIVES


[1601.-- 16 ocromua.] — V"". Cop. — B. N. Fonds Béthune, Ms. 8980, fol. 15 recto ; et Suppl. fr. Ms. l009-3. [A LA SIGNOBA OLYMPIA '.] [ , Macousine, J’ay sceu la mort de feu mon cousin le s" Jehan F ran- cisque Aldobrandin, vostre mary,- et en porte le regret que je doibs, pour l’h.0nneur qu’il avoit d’attoucher de si grande proximité à N ostre Tres Sain_ct Pere le Pa e, et la ersuasion ue °’a n’il estoit fort .P P (I J Y Cl affectionne à ceste Couronne. Je voudrois pouvoir soulager vostre i aflliction en quelque chose ; toutesfois, si elle peut recevoir co_nsola- tion, c’est qu’il est- mort genereusement, comblé d’honneur et de loire, à la nelle sa osterité artici era, vous riant recevoir en S Cl P . P P P bonne part llollice de condoleance que mon ambassadeur vous fera sur ce subject, et vous asseurer que je redoubleray en vostre endroict la bonne volonté que je luy portois, pour la vous tesmoigner et aux ' vostres, aux occasions qui se presenteront : sur lequel me-remettant, j e prieray Dieu, ma cousine, qu’il vous ayt en sa tres sainete et digne . garde, ° . . _ HENRY. ' [1601.]-- 16 ocronius. -VIm°. ` Cop. — B. N. Suppl. fr. Ms. 1009-4. (D'après Pautographe qui était au cabinet du duc de Sully.) L [A M ; DE BOSNY.] _ Mon amy, Si vous n'avés eu plus tost lanouvelle de l’heureux accouchement de ma femme et, par mesme moyen, de la naissance du fils que Dieu m'a donné, prenés-vous—en à la_Forest, que je vous depescbois. expressement, à llinstant qtfelle fut accouchée, et à m' le Grand et à Ptoquelaure ; mais le desir qu’il a eu d’avoir quelque pre- sent pour estre porteur de ceste bonne nouvelle fit qu’il pria Fresnes ' La signora Olimpia Aldobrandini était nièce du Papefet sœur du cardinal Aldo- brandin. _