Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/540

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U . i i DE HENRI IV. A 515 ainsy que _j’ay recogneu par sa lettre du xif du mois de octobre, et ce que m’en ont dict de sa part ses nunces. Toutesfois je promets Vostre Saincteté que je veilleray tellement sur les actions des perturbateurs du repos publicq, qu’ils n’auront moyen dendommager les pays de Vostre _ Saincteté, non plus que les miens. Je veulx aussy avoir pareil soing de ceulx—là que des autres.iFinalement, je supplie Vostre Saincteté de croire que je Iuiray tousjours les occasions de mettre mes voisins en soupçon de moy, quand ce ne seroit que pour complaire à Vostre Saincteté. Mais souvent ceulx qui se plaignent les premiers et le plus, ne sont ceulx qui ont plus de subject de le faire, comme Vostre Sainc- tete peut mieulx juger par les comportemens des uns et des autr_es, ainsy que luy exposera plus particulierement mon- ambassadeur, allin que je ne l’ennuye de plus longue lettre, laquelle je finiray doncques par Faccoustumée salutation et reverence que faict à Vostre Saincteté I i i Son tres devost fils, ' i I. HENRY. _ _ [ 1601. -× vrms LA MI-DÉCEMBRE.] - lI“‘°.l i *Cop. — Fonds Béthune, Ms. 8890, fol. 8 verso ; et Suppl. fr. Ms. 1009-3. [AU CARDINAL ALDOBBANDIN.] I Mon Cousin, Combien que la lettre que vous mhvés escripte par le s' Barberini et ce quil m’a dict de vostre part m’ayent tesmoigné, . autant que je le pouvois desirer, vostre joie sur la naissance de mon lils, toutesfois il faut que je vous die que je lay creue encore plus grande qu’ils ne me l’ont representée, la mesurant à l’aH’ection que je vous porte et à l’interest que je me persuade que vous aves au bien de mon, Estat, que vous avés obligé avec moy/à espouser vostre con- ‘ tentement en toutes occasions. Aussy avés-vous meilleure part, aprés Dieu et Sa Saincteté, que tout aultre, au bonheur et contentement que je reçois de mon mariage. Par tant, il est raisonnable que vous participiés particulierement à toutes les felicitez qui en naissent, 65.