jours en bonne part ce qui nous seralrepresenté et recommandé de la
_ vostre. Mais le bailliage de Gex estant maintenant soubs nostre obeïs-
sance et faisant partie et portion de nostre Royaume, a cause de la
cession qui nous en a esté faicte par le duc de Savoy-e, il est raison-
nable que les habitans du dict bailliage, qui sont maintenant nos
subjects, vivent soubs mesmes lois, edicts e’t ordonnances que les
aultres, à chascun desquels nous avons permis l’exercice libre de sa
religion, estimant que ceux du dict bailliage se comporteront de telle '
sorte que ceste liberté n’apportera aulcune alteration au gouverne-
ment d’iceluy ; vous asseurans que nous serons toujours tres aises de
vous tesmoigner combien la continuation de vostre amitié et bienveil-
lance nous est chere, ainsy que vous cognoistrés par eliect ; nous re—
mettans àinostre tres cher cousin le duc de Biron, gouverneur du
dict pays de Gex, et aux s" de Sillery et de Vic, nos ambassadeurs, à
» vous faire plus amplement entendre les raisons qui nous ont meu de
faire jouir nos subjects du dict bailliage de Gex du benefice de nos
i edicts et ordonnances, qui sont observées aux aultres provinces de nos-
tre Royaume : et, sur ce, nous prions Dieu, Tres chers et grands amys, `
‘ alliez et confederez, qu’il vous ayt en sa saincte et digne guarde. Es-
cript à Paris, le xv11j° jour de janvier 1602. ‘
. HENRY.
ma imurvirrn.
1602. — ig mvvisu.
Cop. — Biblioth. de M. Monmerqué, Ms. intitulé Lettres à l'amba.s.sadeur du Levant.
. [A M. DE BREVES.] ' y
Mons' de Breves, Le mauvais succés de l’armée chrestienne au siege
de Canise, avec celuy d’Alger, auroit console ce Seigneur et son em-
pire de ceux qu’ils ont eus devant Albaregalel, comme des nouveaux
des revoltes `d’Asie etautres semblables. Toutesfois je cloubte que ce
‘ Albe-Royale. Le duc de Mercœur, com- ver cette ville aux Turcs, qui s'en étaient
` mandant l’armée impériale, venait d’enle- emparés en 15[iS. '
Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/557
Apparence
Cette page n’a pas encore été corrigée
532 .
LETTRES MISSIVES