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LETTRES MISSIVES
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besoing auquel il s’est trouvé. Mais nous _aurions tres grand regret que ceste nouvelle ouverturefiist cause d’empescher ou retarder les effects de fasseurance que vous aviés ja donnée à nos ambassadeius d'entrer en nostre alliance. Il nous semble aussy que ce ne peut estre vostre bien, non plus que le nostre ; qu’il en soit usé ainsy, estant mesme les affaires si bien disposées et advancées qu’elles sont. Au moyen de quoy nous vous prions de _nous donner ce contentement que de ne differer d’entrer en la dicte alliance pour ceste occasion, aflin que nous ne soyons frustrez de l’estat que vous en avés faict, et croire qu’en` ce faisant vous nous augmenterés la volonté davoir esgard a vos remonstrances, que faffection que nous portons à vostre bien re-° quiert que nous facions, ainsy que vous representeront nos dicts am- bassadeurs : sur lesquels nous remettans, nouspriérons Dieu, Tres chers et grands amys, alliez et confederez, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript à Paris, le xxv1`]° jour de janyier 1602. ‘ ’ Hrmtr, — A DE maurvxttn. ` ' A ' 1602. — 29 Jwvimi. I Orig. — B. N. Fonds Béthune, `Ms. 889], fol. 5g. A MONS" VIABT. CONSEILLER EN MON CONSEIL DlESTAT ET PRESIDENT EN LA JUSTTCE DE METZ. Mons" Viart, Ayant escript fort particulierement aux evesque, cha- pitre et citoyens de Thoul, par mes lettres du xx° du mois passé, pour leur faire entendre ma volonté sur la prestation du serment et la re- cognoissance qu’ils me doibvent, _i’avois estimé qu’ils ne manque- roient de satisfaire à leur debvoir et me rendre en ceste occasion fobeîssance et tesmoignage de la fidélité et affection à mon service que je me suis tousjours promis d'eux, et qui m’est deue, pour la pro- tection favorable’qu’ils ont receue des Roys mes predecesseurs et de