Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/579

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

' 55lL L’ETT'BES MlSSl.VES tousjoursrendre aux pasteurs spirituels l’honneur et la reverence que vous sçavés qui est deue à la dignité. de la charge qui leur est com- mise, et remettant à nous et à nostre justice- souveraine de corriger ' et reprimer cequlils vouldroient entreprendre plus que ce qu’il leur estlicite et permis. Nous avons, sur ce, ouy vostre depputé, par le- quel vous serés aussy informéde ce qui estde nostre volonté en ce qui vous concerne,. A` quoy nous remettant, nous ne vous en ferons pas icy aultri plus long propos, que pour vous asseurer tousjours de . la continuation de nostrebonne volonté envers vous. Donné à Paris, le x11_]° jour de mars 1602; I ' . — — ' e, HENRY. 3 ', . ' . ‘ . FOBGE'l`. _' - [1602.]-15 Mans. i©rigL anxtographe. — Biblioth. de l'Arsenal, Recueil d’autographesK détachés. i — A MONS" DE’VILLIdPiOY.- Mons" de Villeroy, J e vous envoye les lettres que _j’ay receues de la Boderie. Faictes-les deschilïrer et-me les renvoyés par ce courier. Je vous prie de vous trouver dimanche à 'Sainct—Germain, ou e seray. g J’ay sceu de mon procureur general de Bourdeaux ce s’y est passé entre le cardinal de Sourdisi et ceux 'de. son eglise, et bien autre chose que ce qu’0n m’avoit dictià Fontainebleau. Ciest pourquoy je voudrois que vousallassiés voir m'§le chancelier ; et communiquer avec luy de cest allîaire, puis depescher un-cou~rier. en toute diligence au dict cardinal, par lequel jvous luy manderés de me. venir trouver incontinent qu' il aura receu la mienne ; car ilest à craindre que si je ne l’oste de là, sans doute il y_ causera du "mal et nous jettera la guerre contre ceux de lalleligion, car 'desjà il commence à y faire _ des monopoles. _Vous lui manderés que jay occasion de me plaindre deluy, pour ce qulil m’avoit promis d’estre.bien' sagel, et se gouver- 'I Le cardinal de Sourdis, qui n’avait` dû et aux intrigues de sa mère, maîtresse du qu'à sa parenté avec Gabrielle d‘Estrées chancelier de'Chiverny, le chapeau rouge