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gouvernement, je trouve bon que là garnison de Chaalon soit ren- forcée de vingt hommes, outre le nombre qui est porté par mon es- tat, sur quoy je mande ma volonté au baron du Sol par la lettre icy joincte, laquelle vous luy baillerés, et par mesme moyen luy ferés entendre ma volonté, tant pour la creue de la garnison. que pour tenir complet le nombre. de soldats porté par le dict estat ; aiussy pour ° faire que les habitans de Chaalon fassent bonne garde, jusqu’à ce que Tarmee estrangere qui doit passer soit eloignee d’eux ; voulant ' que le dict baron du Sol retienne les dicts vingt hommes de creue, durant le dict temps, et qu’aprés ils soyent licenciez. Testime aussy necessaire pour mon service que- la garnison de Seurre soit creue jusqu`à vingt hommes pour pareil temps. Sur quoy je mande ma vo- lonté au s' de Champiron, ayant commande au baron de Senecey de renforcer la garnison du chasteau dîAuxonne de vingt hommes durant le dict passage, et de faire que les habita-ns de la dicte ville facent bonne garde pendant le passage de la dicte armée ; ce que je desire que faciès entendre aux dicts gouverneurs et habitans des dictes villes, V leur faisant observer ce qui est de ma volonté ; remettant à vostre jugement de pourveoir et donner ordre à ce que vous jugerés estre à i faire pour la seureté de la frontiere de vostre gouvernement. Vous aurés dans peuide jours de mes nouvelles, 'et vous manderay particu- lierement mes intentions sur ce que vous aurés àfaire pour mon ser- vice : et ce pendant je prieray Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt' en sa saincte garde. Amboise, ce x_]° may 1602. HENRY. i POTIER. 1602. -- ll mi. — II‘“". ‘ i i Imprimé. -- Méfnoircs de Nevers, t. II, p. 85 z. i i i i [AU MARECHAL DE BIRONÃ] / Mon amy, J’ay esté bien aise d’entendre de vos nouvelles par He- bert et des lieux ou ila esté. Tay veu le memoire de ce qu’il vous a
