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LETTRES MISSIVES


pour m’y_ resouldre ou vous en mander ma volonté. Sur ce, Dieu i vous ait, 1non amy, en sa garde. Ce x`]° octobre. ’ HENRY. . [1598; ] — il ; OCTOBRE. ' Orig. autographe.-- B. N. Fonds Béthune, Ms. 9128, fol. çà.; Cop.?-Suppl. Fr. Ms. 1009-4., - [A GABRIELLE DTÈSTRÉES. ] Mon cher cœur, Vous vous estes plaint d’avoir esté deux jours sans sçavoir de mes nouvelles ; ce lut quand je couchay dehors et que je lus si malade. Encores dés ue fus ic le soir, 'e vous escrivis un mot. (l J J _ Je ne me puis ravoir de mon humeur merancolique, et crois que mardy je prendray medecine ; mais rien ne m’y serviratant que vostre veue, seul remede à toutes mes tristesses. Je vous fusse allé voir dés demain, n’estoit les extremes allaires que jlay avec mon conseil sur _ l’estat de l’année qui vient. Je remettray toutes nouvelles à nostre pre- I lniere rencontre ; seulement vous diray que je vous envoye la lettre Cle Fourcy, pour les marbres, et que m" de la Riviere sera à vous des que vous le voudrés. Bonjotw, mon cher cœur, je te baise un million de fois. Ce x111J° octobre. .1598. —— 15 ocronma., _ Imprimé. — (Economics r0_yàlcs, édit. orig. ti I, chap. S2. — Vic militaire et privée de Henry IV, ' ' Paris, an xii, in 8°, p. zâq. — A _ [A M. DE BOSNY.},' i 1 Mon amy, Je ne double nullement que le bruit qui a couru de ma maladie ne vous ait aflligé, et que llon ne l’ait laict plus grande,. et causée dlautre cause qu’elle ne s’est trouvée. Mais Dieu en soi! _ ' loué, j'en suis tantost guery, et que la iievre m’ayant pris sur les six ` ' Cette lettre était de la main du Roi. I '