timera pluspropres, nostre` intention niestant de les y tenir que
autant que les dictes troupes espagnoles sejourneront ien Savoye `et
que nous ayons peu renforcer nostre frontiere de’delà; car, si les
dictes trou es assent lus oultre comme, si elles en ont volonté, il
P P P V_
faut que bien tost elles s’en declarent, parce que les chemins leur de-.
viendront tousj ours plus incommodes), nous retirerons les dictes com-
pagnies et les remettrons dans le dict regiment. Ce pendant ellesne
vous seront à aucune charge, faisant dailleurs pourveoir à leur paye-
ment et entretenement, qui est ce que nous avons à vous dire PO11I‘
ceste fois. Donne à Monceaux, le x_]° Jour de septembre l602.
_ ' HENRY.
. roncnr.
I602. — 17 SEPTEMBRE. .
Orig, - Archives de M. Eugène Renaud d’Avesnes des Méloizes. Copie transmise
` par M. de la Villegille. _
A MONS" LE BARON DU TOUR. — U
.CONSElLLBR au Mos coivsnn. D‘ESTAT sr Mon Ausxssannua niv sscosse.
Mons" du Tour, Vous devés estre dans la mesme peine que je
suis, pour n’avoir aucunes lettres de vous depuis vostre arrivée en Es-
cosse, ne vous ayant aussy escript depuis le 11** du mois d’aoust, que '
je vous envoyay Yarrest donné par la cour de Parlement, en vertu du-
quel le mareschal de Biron a eu la teste tranchée, n’ayant trouvé
commodité depuis de vous faire tenir` mes commandemens ; car. la i
calomnie, engageant du Bourg à lui con- zan, de Saint-Bonnet et de la Mothe-
tinuer activement ses bons services, dont :, Nouailly, gentilhomme ordinaire de la
il n'eut en effet qu`à selouer. Lerégiment chambre, était le second fils de Bertrand
levé par du Bourg lui fut d’une grande du Maine, seigneur du Bourg, et deleanne
utilité, comme on le voit en plusieurs lieux de Fayolle. Il eut le gouvernement d’An—
de cette correspondance. tibes en 1608, et vivait encore fort vieux
Antoine du Maine, baron de l’Espinasse en .1635. Le comte du Bourg, son petit-
et de la Garde de Rioux, vicomte de Mon fils, fut maréchal de France.
tirat, seigneur de’Changy, de Saintglïe- '
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DE HENRI IV.
