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LETTRES MISSIVES
V

tost ce que la dicte armée aura faict. Mais si le general de la mer se fust x advance, il eust facilement rompu ce desseing. Plusieurs ont opinion aussy qu’il n’a esté entrepris par le dit royd’Espagne que pour cou- vrir celuy qu’il devoit executer contre mon Royaume, si la conspira- tion du duc de Biron n’eust esté descouverte et prevenue incontinent. Continues à m’adviser soigneusement de toutes occurences. Je prie Dieu, Mons' de Breves, qu’il vous ayt en sa saincte garde. Escript à Paris, le dernier septembre n 602. A _ . . HENRY. ` q 1662. — 6 OCTOBRE. ' Orig. autographe. — Archives des Médicis, légation française, liasse 3. Envoi de M. le ministre de France à Florence. ` v ° A MON QNCLE LE GRAND_DUC DE TOSCANE. ` Mon oncle, J'ay entendu que les parens du feu s' Lomelin, clerc - i de la chambre apostolique, se trouvent inquietez par quelques gentils- hommes, qui se sont autresfois obligez avec luy pour une somme de deniers, qu’il emprunta il y a quelque temps au mont de Florence, et _ parce que, comme vous sçaves, j’ay aimé et affectionne île dict deffunct Lomelin, pour avoir tousjours embrassé à Rome le bien et advantage de mes affaires, je vous prie avoir, pour famour de moy, les dicts obli- gez avec le dict feu Lomelin entoute bonne et favorable recomman- dation, et les gratiiier en ce qui- vous sera possible, et je le tiendray à plaisir tres agreable., en intention de m’en revancheiyen ce qui s’oiï frira : priant Dieu, mon oncle, qu’il vous ayt en sa saincte garde. . Escript à Paris, _ le v_]° jour d’octobre 1602. . HENRY. ` ' ii ne unurvxtrr.