Z DE HENHIIV. 703 truire à sa crainte,' aflin qu’elle puisse un jour produire cles fruicts qui luy soyent agreables et utiles à cest Estat. Sy n’y faictes faulte, sur . ta11t que vous aimés- le bien de nostre service. Donne en nos deserts A de Fontainebleau, le xx1_]°jour de novembre 1602. .` i HENRY. _ A I naze,. i i l602. — 25 NOVEMBRE., i Cop. — Biblioth. de M. Monmerqué, Ms. intitulé Lettres à Fambassadcur du Levant. _ i [A M. DE BEÈVES.] i U _ Mons' de Breves, Je vous ay escript que je me serviray des lettres et commandemens de ce Seigneur contre les vice—roys d’Algier et de Thunis et la milice des dicts royaumes en faveur des marchands de ma q ville de Marseille, que vous m’avés mande avoir obtenus, suivant vos advis portez par vostre lettre du premier octobre, que jîay receue le _ xxif de ce mois. `Car je nemlattendray pas tant à l’eIl’ect et vertu du dict mandement, que fobmette à faire ce qui despend de moy pour chastier tels pirates et les contenir dedans les bornes du respect qu’ils doivent à leur seigneur et à nos capitulations, comme j’ay desjà i commandé de l’aire,.ainsy que je vous ay ja escript. Comme ce ne peut estre qu’avec l’auctorité et par les mainsde sesolliciers que nous . pouvons faire chastier les- pirates anglois, qui apportent et debitent i _ en ses ports les marchandises et facultez de mes subjects qu’ils volent trop souvent, par tant il est necessaire que vous en allectionniés la poursuicte, comme de chose que _i’ay tres à cœur et qui importe gran? dement aussy à mon service et à ma dignité. Faites~en donc vostre , devoir, et fauray soucy de ce qui vous concerne, comme j’auray de recognoistre le bien que vous aurés procuré aux traliquans, au soula— gement et support qu’ils ont receu de vous depuis vostre legation. Vous l’avés deu faire aussy plus pour me complaire, servir et obeïr que pour leur consideration particuliere. _
