[1598.]- IGNOVELIBBE. . .
Orig. autographe. — B. N. Fonds Béthune, Ms. 9977, fol'. 7. A i
‘ Cop. 4 Suppl. Tr. Ms. 1009-2. .
A MON COMPEBE LE CONNESTABLE FRANCE. .
_ Mon compere, .]°ay esté infiniment aise d’entendre de vos nouvelles
par le s' de Sainct-Geniés. Il vous dira des miennes, qui sont à pre-
sent beaucoup meilleures qu’elles n’ont esté ; estant à present du tout
hors de lievre, Dieu mercy. Mais je ne veulx ouir parler d’aulcunes
a[1aires ; cela est cause que j'ay commande à tous ceulx qui sont icy de
s’en retourner à Paris et de ne venir de huict jours ; d’autant qu’ils
ne se peuvent empescher de me parler de leurs alIaires, et cela me met
en mauvaise humeur. Clest pourquoy, pour me rejouir, je vous prie
au plus tost de me venir trouver, et amener avec vous peu de train,
allin qu'estant icy ensemble nous nous puissions tous deux rejouir,
ainsy que _j’ay commandé au s’ de Sainct—Geniés de vous faire en-
tendre de ma part. A Dieu, 1non compere. Ce premier de novembre-, '
jour de Toussainct, à Monceaux.
[1598.] — 3 Novnmsnn. ' ' Imprimé.'- OEcon0m.ies royales, édit. orig. t. I, chap. 82;. A i [A M. DE BOSNY.] Mon amy, Je vous prie, incontinent la presente receue, de faire deslivrer aux s" Marescot, Martin et Bosset, medecins, à chascun cent escus, pour m’estre venu voir icy par mon commandement, et à Begnault, mon chirurgien, cinquante. Demain par m' de Schem- berg, qui s’en ira, je vous escriray pour vous assembler avec m” le chancelier, mess" de Bellievre, Sillery et aultres de mon conseil', . pour adviser, maintenant que la Sainct-Martin approche, le moyen i qu’il faut tenir pour la verification de mon edict avec ceulx de la Be- • .
