DE HENRI IV. 93 entier, et ignorant les lois du pays, qui sont d’en servir cinq, il auroit tenté de s’en revenir en France sans le congé de la dicte seigneurie, . tellement qu’ayant esté trouvé en ceste faulte l’on l’a arresté et mis aux galleres de l’isle de Corfou. Et parce que le dict le F ebvre est lils d'une honneste famille de ma dicte ville de Paris, et que _i’ay esté i supplié par aucuns de mes plus speciaux serviteurs de faire instance a la dicte seigneurie pour le faire sortir des dictes galleres, je desire que vous la faciès de ma part, et moyenniés envers ces Seigneurs à ce qu’il soit mis en liberté, estant chose que j’ay à cœur pour la recommandation qui m’en a esté faicte, et en quoy vous me ferés ser- vice tres agreable : priant Dieu, Mons" de Fresne Canaye, qu’il vous ayt-en sa saincte garde. Escript àFontainebleau, le XXllJ° jour de may 1603. ', HENRY. _ on Niiurvxrns. . 1603. — zli MAI. — I". Imprimé. —— (Economies royales, édit. orig. t. II, chap. 15. ' [A M. DE ROSNY.], ‘ Mon Cousin, Je vous remercie des deux pourtraicts que vous m’a ves envoyez du roy et de la royne d’Angleterre-, comme aussy de vos . _ conseils pour ma santé, lesquels je suivray desormais. Je vous diray que hier matin m' de la Riviere me Ht saigner du bras gauche, et si \ à propos, que maintenant je me porte mieux, Dieu mercy ; ayant assez bien reposé toute la nuict et sans fiebvre, de façon que je pense qu’il ne faut plus faire autre chose que de me reconforter, car pour le reste tout va de mieux en mieux, Dieu mercy. Bon jour, mon Cou- sin. Ce samedy matin, XXIllJe may 1603.
'Cette lettre était de la main du Roi. i