reux de vous tesmoigner en toutes occasions la continuation de ma
bonne volonte, comme vous cognoistrés par les elliects, à mesure que
.` elles se presenteront. A tant, je prie Dieu, mon Cousin, quiil vous
ayt en sa tres saincte et digne garde. Escript à Fontainebleau, le
xx’jour de may 1603.
l603. — 2l MAI. Orig. — B. N. Fonds Béthune, Ms. 9088, fol. (10 recto. i Cop. — Suppl. f’r. Ms. IO09-2. _ [AU CONNÉTABLE.] Mon Cousin, Je vous ay donné advis, par 1na lettre du xv1_]°, de l’in- disposition que _j’ay eue et de la guerison d’icelle. Ceste-cy est pour vous asseurer que ma bonne santé et disposition s’aug1nente de jour à aultre, et que [espere estre dans deux ou trois jours du tout remis en mon naturel. Ce qui eust esté plus tost, si Yâccident qui mlest ar- rivé ne m’eust prins à la fin de ma diette. Vous ferés entendre à mes serviteurs ce que je vous en escris, alzlin qu’estant asseurez de ma bonne santé, ils en recoivent contentement, comme je miasseure que ` vous ferés de vostre part : et sur ce je prie Dieu qu’il vous ayt, mon Cousin, en sa saincte garde. Escript à Fontainebleau, le xxf jour de may 1603. HENRY. 1>om :n. 1603. — 23 MAI. . Orig. — Arch. deM.de Couhé—Lusignan.Copie transmise par la société des Antiquaires de l’O11est. [A M. DE FRESNES CANAYE.] Mons' de Fresnes’Canaye, Un nommé Georges le Febvre, de ma ville de Paris, s’estant mis, il y a quelque temps, au service de la sei- gneurie de Venise pour porter les armes, il y auroit employé un an