Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome6.djvu/117

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i DE HENRI IV. 105 con1`orme es dictes villesietjustices de Verdun et Thoul, au soulage- ment et contentement des justiciables d’ice1les. Ce pendant je prieray Dieu qu’il vous ayt, Mons' lepresident, en sa saincte garde. Escript à Paris, le` xj° jour de juin 1603. HENRY _ t 1>o m«:a. 1603. — 12 wm. — I". Imprimé. — OEcon0mie.s royales, édit. orig. t. II, chap. x8. [A M. DE ROSNY.] Mon Cousin, Depuis vostre partement, je n’ay rien apprins digne de .vous estre escript, qu’un advis que Arsens m’a dict luy avoir esté donné par le s" de Bernaveld, qui est de present en Angleterre pour le service des estats de Flandres, lequel, encores qu’il m'a dict vous l’avoir communiqué à vostre dict partement, j’ay touteslois estimé vous le devoi1 faire sçavoir, non que je le trouve veritable, mais aflin que vous sçacbiés que j’auray à plaisir que vous preniés garde, estant sur les lieux, a ce qu’il mla dict que le dict sr de Bernaveld luy a mande que le roy d’Espagne et les archiducs ont faict dire au roy c|’An- gleterre et oflrir que, s’il veut se lier avec eux et renouveller les an- ciennes alliances et confederations de la maison de Bourgogne, et con- querir en mon Royaume les provinces qui luy appartiennent et dont les roys d’Angleterre ses predecesseurs ont esté spoliez par les miens, jus- ques à luy faire ollre de fournir les gens de guerre et les deniers neces- saires pour un tel ellect, à la charge qu’il ne fera jamais avec moy paix ny accord sans eux, et qu’il se separera entierement et ouvertement de l’amitié des dicts estats de Flandres, auxquels, s’il ne veut faire la guerre a descouvert, il ne prestera aucune sorte d’assistance par mer ny par terre, sous quelque pretexte que ce soit. Le dict s' de Bernaveld a adjousté a tout cela une remonstrance de Tinterest que j’ay non seule- ment d’empescher la dicte reunion, mais aussy de preparer et dresser au plus tost une partie qui soit assez forte pour resister aux dicts roys unys contre moy. J’ay remercié le dict s' de Bernaveld, en la personne du dict Arsens, du dict advertissement, de l’e1l’ect duquel je luy ay i LETTRES DE HENRI U' ill la