DE HENRI IV. 151 I603.-22 Aoûr. Cop. — B. N. Suppl. fr. Ms. 1009-3. (D’après Fautographe qui était dans l’ancien cabinet Joly. de Fleury.) [AU MARECHAL DE BRISSAC.] i Mon Cousin, Je vous depesche la Varenne expres pour vous dire que je n’ay peu partir ce jour d’l1uy d’icy, pour les raisons qu’il vous dira, mais jlespere que ce sera pour demain matin, Dieu aydant, et m’en aller disner à Mantes, ou je seray tres aise d’avoir de vos nou- velles par le dict la Varenne pour, suivant ce qu’il me rapportera de vostre part, voir comme _i’auray à me conduire. Je vous prie donc de me le redepescher incontinent, et le croire de ce que je Pay chargé de vous dire de ma part ; qui ne vous en diray davantage, sinon que celle-cy sera commune à m' de la Rochepot et à vous. A Dieu, mon Cousin. Ce vendrcdy xxif aoust 1603, à Gaillon. , HENRY. l603.— 2l ; Aoûr. — I". Cop. — B. N. Suppl. fr. Ms. 1009-3. (D’après l’ancien cabinet Joly de Fleury.) [A Mm" DE BRISSAC ET DE LA ROCHEPOT.] Mon Cousin, et vous Mons' de la Rochepot, J’ay receu la lettre t que vous m’avés escripte par la Varenne, et entendu par luy ce qui s’est passepar delà. Puisque le comte de Soissons n'a faict compte de suivre vos conseils, vostre plus longue demeure par delà seroit inu- tile. Au moyen de quoy vous me reviendrés trouver en ceste ville, ou j’arrivay hier, et fais estat d’y sejourner cinq ou six jours, et aprés aller visiter mes villes de Dieppe, Havre et Caen, suivant ma premiere deliberation ; qui sera tout ce que je vous diray par la presente : E priant Dieu qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Ce XXllIJ° aoust 1603, à Rouen. - HENRY.
