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Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome6.djvu/162

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LETTRES MISSIVES


jô IIS 16 Pl1lS plus €I`1dllI`€l’I, et si à IDOI] I’Cl]OI1I` est TBVBHU à. SO)7, je seray tres aise de le voir. Gros Cousin, je vous aime de tout mon cœur et vous donne le bon soir. Ce XIXe aoust, à Gaillon. _ HENRY. ‘ 1603. —— 21 Aoûr. Cop. — B. N. Suppl. l’r. Ms. 1009-3. (D'après la copie qui était dans l'ancien cabinet Joly de F leury.) [AU COMTE DE ST PAUL.] Mon Cousin, Je suis malcontent de la lettre que vous m'avés es- C1`lPÈB, COHJITIG VOUS (l.lI’OI]l lÈ1'1€SSrS de BI‘lSS&C Bl. de la BOCIIGPOÈ, 8.VGC mon intention sur icelle : et par tant, je m’en remettray sur eux pour vous prier de les croire et Dieu vous avoir, mon Cousin, en sa saincte ` et digne garde. Ce xx_]° aoust 1603, à Gaillon.

HENRY.

aller au Louvre, ayant un petit agenda «qui sont dans ce billet, lesquels sont tous roulé autour du doigt, qu’elle vous de- ¤ ses cousins et parens, ou ses maistresses? manda ce que c’estoit. A quoy vous luy «— Tout ce que vous dictes seroit bon, respondites comme en colere : « Ce sont de ¤ Madame, luy repartistes-vous, si Sa « belles allaires, Madame, esquelles vous «Majesté prenoit l'argent en sa bourse. « n'estes pas des dernieres. n Et en le des- « Mais de lever cela de nouveau sur les ployant, vous luy leustes une liste de vingt « marchands, artisans, laboureurs et pas- ou vingtcinq edicts, que l’on poursuivoit, « teurs, il n'y a nulle apparence, estant à la Foule et oppression du peuple, avec < eux qui nourrissent le Roy et nous tous ; les noms de ceux qui estoient interessez « et se contentent bien d'un seul maistre, en iceux, dont elle estoit la sixiesme en « sans avoir tant de cousins, de parens, ordre. « Eh bien, ce dit—elle, que pensez- « de maistresses à entretenir. » Et voyant « vous faire de tout cela9—Je pense, luy par tous vos discours que vous ne man- dites vous, à faire des remonstrances au queriez à essayer de faire trouver mauvais « Roy en faveur du pauvre peuple, qui s'en au Roy telles vexations, elle se retira toute « va ruiné si telles vexations sont approu mutinée, et s'en alla de ce pas chez mon- « vées ; et peut bien le Roy dire adieu à ses sieur le comte de Soissons. » « tailles, car il n’en recevra plus. — Vray- Ce prince alla faire la-dessus de grandes « ment, ce dit—elle, il sera bien de loisir de plaintes au Roi, demandant une éclatante « vous croire et de malcontenter tant de réparation des propos de Bosny ;et, malgré « gens de qualité pour satisfaire à vos fan- tout ce que Henri IV put lui dire, son ir- utaisiesl Et pour qui voudriés—vous donc ritation était au comble lorsque le Roi « que le Roy list, si ce n’estoit pour ceux partit pour la Normandie.