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LETTRES MISSIVES
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comte de S‘—Paul, mareschal de Brissac et comte de la Rochepot, les langages qu’on vous a rapportez avoir esté tenus de vous par M. de Rosny, desquels vous vous plaignés, et l’o.[l’re que -vous faictes de prouver qu'ils ont esté dicts par luy. Je ne doubte point, puisque vous l’asseurés, qu’ils- n’ayent esté dicts, mais je n’ay jugé à propos d’entrer en telles preuves, tant pour ce que je ne revocque en doubte que ce rapport ne vous ayt esté iaict, que pour avoir esté aussy’lJien asseuré, par n1’ de Rosny, que son intention ne fut jamais de dire clliose que vous pust ollenser, estant vos1;re serviteuI comme il est. Et desirant que les choses sladoucissent et se terminent avec la satisfac- tion qui vous est deue, je vous prie recevoir de m' de Rosny celle qu’il oilre de vous faire et en demeurer satisfaictl. S S i HENRY. l603.— 27 sour. V Archives royales de Sardaigne. Envoi de M. Fambassadeur de France à Turin. ` A MON FRERE LE DUC DE SAVOYE. _»Mon Frere, Suivant la faveur qu’en ma recommandation vous feistes au s' d’Escrox de le restablir en tous ses biens, je m'estois promis qu’il jouiroit de l’ell’ect des lettres-patentes que vous luy en feistes expe- ~ dier lorsque vous estiés en ma ville de Paris ; mais _i’ay despuis en- ’ A la suite de la copie de cette lettre, lit aussi une espèce de mémoire des de- qu’avait conservée Joly de Fleury, se marches relatives à cette allaire sous ce trouvaient les termes dont se serait servi titre : Discours au vmy du difcrcnd ad- Sully dans ses excuses faites au comte de venu entre mcnseigneur leycomte de Sois- ` Soissons en présence du Roi, du comte sons et le sieur de Rosny, és mois d'aoust et de Montpensier, du comte de Saint-Paul, dautres preccdens de la presente année du chancelier, du duc d’Epernon, de 1603. Mais ce qui pourrait faire suspec- 4 M. de Souvré, du comte de la `Hochepot, ter cette pièce est le titre de chancelier des secrétaires d`état de Villeroy, de qu’on y donne à M. de Sillery, qui fut Beaulieu et de Sillery. revêtu, seulement deux ans plus tard de Suivant le supplément de Lestoile, cette dignité. Cela semble indiquer une Sully aurait écrit au comte une lettre, rédaction faite après coup. _ qui est rapportée dans cet ouvrage. On y