Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome6.djvu/171

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I DE HENRI IV. " 159 tendtüue les dictes lettres luy sont demeurées inutiles, pour n'en avoir _iusqu’icy peu obtenir la veriffication, à cause des empescbemens qui y ont esté apportez par aulcuns de ses malveuillans': ce qui m’a donné subject d’en parler au comte de Visque, que vous avés envoyé devers moy, et de vous depescher expres le s' de Chandieu, gentilg homme de ma chambre, pour vous prier de faire jouir le dict d’Escrox de Yelfect de vostre grace et de le faire mettre en possession actuelle de ses dicts biens, ayant chargé le dict s' de Chandieu de vous faire plus particulierement entendre ce qui est necessaire pour- cest alfaire ; et s’il se presente occasion de me revancher de la faveur que le dict d’Escrox recevra de vous en cest endroit, je m’y employeray d’entiere . affection : priant Dieu, mon Frere, qu’il vous ayt en sazsaincte garde. Escript à Rouen, ce xxvif jour d’aoust 1603. — _ . Vostre bon frere, . ' ‘ y HENRY. i .~ 1603. -31 Aoûr. _ Orig. — Arch. de M. dc la Force. i Imprimé. - - Mémoiresde la Force, publiés par le marquis nn LA GRANGE, t. I", p. 368. A A [A M. DE LA FORCE.] _ lVIons’ de la Force, Sur l’advis que j’ay eu que ceux de la reli- V . gion pretendue reformée de mon pays de Bearn, au dernier synode . l tenu en iceluy, avoient resolu de deputer quelques ministres d’entre eulx pour me faire des remonstrances sur aucuns articlesdu dernier i cahier à moy presente par l’evesque d’O1eron, tant en son nom que de celuy de Yevesque de Lescar et autres du dict pays, mesmes que la levée des deniers pour le dict voyage estoit desja resolue ; comme " aussy que les dicts s" evesques l’estoient pour venir par deçà, pour contester de leur part sur le merite des dicts articles, ne pouvant sup—~ porter de se voir facilement frustrez de ce qui leur a esté par moy accordé pour l’exercice de leur religion ; et pour ce que je serois tres aise que ces choses fussent plustost assoupies, comme c’a tousjours esté mon intention, que rebatues si souvent devant moy ; d’a_utant