_ DE HENRI IV. 165 mais bien je vous prieray de leur faire mes recommandations, et I Dieu vous avoir, madame de Montglat, en sa saincte et digne garde. Ce xv° septembre, à Caen. ` HENRY. ' 1603. —— 17 SEPTEMBRE. ' Orig. — Arch. municipales ai Saint-Quentin. Copie transmise par M. Eugène Janin. i A MONS“ LE VICOMTE D’AUCHY, I couvsnmaun ne MA vitre ne s.mvr-omzivmz. . Mons" le vicomte, J’ay veu par les lettres qui vous ont esté escriptes par- les mayeur et éschevins de ma ville de Sainct-Quentin, la plaincte qu’ils font de ce que le s' du Terail 1, commandant à la compagnie de mon fils le Dauphin, a voulu donner, et de faict a donné le mot du guet en la dicte ville, depuis qn’il est entré en icelle avec la dicte com- pagnie, en vostre absence et de vostre lieutenant, et le prejudice qu’ils pretendent estre faict à leurs privileges et reglemens par ce moyen. Ceste contention ne seroit arrivée si vous ou vostre lieute— nant y eussiés esté, `comme à la verité vous deviés l’un ou l’autre, affin qulen ces changemens de garnisons toute occasion de desordre ' cessast, comme elle pouvoit par vostre presence et auctorité ou celle de vostre lieutenant. Ciest pourquoy sera à propos que vous y en alliés llun ou llautre, notamment pour faire entendre aux dicts mayeur et eschevins, ma volonté estre que le dict s' du Terail donne le mot, » vous ou vostre lieutenant absent, sans que cela tire à consequence pour quelques autres que ce soyent, ne pouvant estre leurs priviloges en cela diminuez ou alterez, attendu la qualité du dict s' du Terail, ayant charge de la conduite de la compagnie de mon dict fils le Dau- phin, le lieutenant de laquelle a cest honneur de commander à toutes p autres compagnies de gendarmes, avec dautres .prerogatives qui ne ’ C’est probablement Jean de Combour vel, qui devint lieutenant général des ar- cier, seigneur du Terrail en Dauphiné et mées du Roi, au gouvernement de la basse ‘ de Moissac en Auvergne, vicomte de Ba- Auvergne, et fut tué au siege de Mardick.
