peuvent faire consequence pour d’autres cappitaines de gens de clie-
val ou de pied.
Quant aux fournitures qui leur ont esté demandées, je ne veulx et
ifentends qu’ils soyent tenus à aulcunes, qu'en payant raisonablement
de gré à gré, selon le commandement et ordre —que j'en donne presen-
tement au dict s' du Terail, lequel, je nfasseure, n'y fera faulte d’y
obeir et se conformer. Pour le regard des logis, le departement s’en
` doibt faire à faccoustumée par le mareschal des logis de la dicte com-
pagnie, avec l’advis, presence et assistance des mayeur et eschevins ou
de leur fourier, ou autres ayant ceste charge de leur part. Les logis
demeureront neantmoins pour cesteiheure en l’estat qu’ils sont, si
ce n’est pour exempter les officiers de la justice et de la ville ; en
quoy _j’auray fort agreable que l'on donne ce que leur fidelle affec-
‘ tion à mon service merite de contentement. M’asseurant du soing
que vous en aurés, je prieray Dieu qu’il vous ayt, Monsf le vicomte,
en sa saincte garde. Escript à Caen, le xv1J° jour de septembre 1603.
rormn. ` 1603. — 27 sE1> rEMBnE. Orig. — Arch. du grand-duché de Hesse-Cassel. Imprimé. - - Corrcsp. inédite de Henri IV avec Maurice le Savant, publiée par M. DE Homtm., p. 13g. [AU LANDGBAVE DE HESSE.] Mon `Cousin, J' ay esté tres aise d’entendre de vos nouvelles par le cappitaine Widemarker, qui m’en a rendu tres bon et fidel compte, comme je me promets qu’il fera en vostre endroict de tout ce dont je 1’ay chargé. Par tant je me contenteray vous asseurer, par la pre- sente, de la continuation de ma bonne volonté et desir que j’ay qu'il se presente occasion de la vous tesmoigner par toutes sortes de bons effects. J e vous prie aussy de continuer à nfaimer et respondre pour moy partout où besoin sera, que je ne manqueray jamais d'affection
