DE HENRI IV. 173 faire sçavoir que aucuns publient que l’electrice Palatine me veut venir trouver pour me parler des affaires du dict duc de Bouillon, quoique je vous prieaussy me mander ce que vous sçaurés : priant Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Es- cript a Fontainebleau, le v1°`jour de. novembre 1603. HENRY. _ 1603. — IO NovEMBnE. Orig. - Arch. de M. de Couhé-Lusignan. Copie transmise par la société des Antiquaires de l’Ouest. A MONS“ DE FRESNES CANAYE, CONSEILLER EN MON CONSEIL D'ESTAT ET MON AMBASSADEUR A VENISE. ‘ Mons' de Fresnes Canaye, J’ay esté supplie de vous escrire ceste lettre en faveur du s' Ortoya Tandini, gentilhomme de Creme, qui a esté banni pour vingt ans de son pays et du territoire de Creme par les recteurs de Bresse, comme juges deleguez par le conseil des _ Dix de Venise, pour avoir fait evader des mains de la justice un sien ' frere que l’on menoit en prison pour avoir porte les armes ; et parce que le dict Tandini a bien merite de ma recognoissance, pour m’avoir, pendant toutes ces guerres, bien et utilement servy, et encore der- nierement au siege d’Amiens, je serois bien aise que vous faciès of- fice de ma part à l’endroict de ces Seigneurs, pour moyenner qu’il e puisse estre appellé du bannissement ; mais j’entends que ce soit en cas que vous jugiés que ceste poursuite soit bien receue par delà, et que les dicts Seigneurs se disposent à me donner ce contentement, et vous me ferés service bien agreable : priant Dieu, Mons" de Fres- nes Canaye, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde.Escript àFon- tainebleau, le x° jour de novembre 1603. _ HENRY. I, nn maurvntris.
