Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome6.djvu/194

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182 I LETTRES MlSSlVES naire, et que je fais compte de vous renvoyer bien tost Dauval avec le pourtraict de la Royne ma femme, par lequel fescriray à ma bonne SœUI‘ la I‘OyI'l€ (l, AI1glBt€I’I`8, j( } DG VOUS (lOI`1I`1€I‘3y HTUÈFC Ch3.I'g€ PHP celle cy (IUE de PI‘€S€I]lÃCI` à. ID3 dicte SOBUI`, ZIVCC (DOS tres 3.H’CClÃlOIl nées recommandations et mon service, celuy du dict s‘° Sainct-An- thoine, et faire le compliment convenable envers le dict prince son fils, et où besoinsera : priant Dieu, Mons' de Beaumont, qu'il vous 3.yl.,€I] S3 SEUIICÉG g8I’d€. i HENRY. 1603. —— 2lt Drîcsmenn. Imprimé. - Histoire de Henri IV, liv. III, par Pistmn NIATHIEU, 1631, in—l'ol. p. 621; D Et Histoire de Fmnce, par le P. DANIEL, édit. de 1729, t. X, p. 355. RÉPONSE DE HENRI IV AUX REMONTBANCES DU PARLEMENT SUR LE RÉTABLISSEMEN T DES JÉSUITESK Je VOUS Sçëly l)OI1 du SOlI]g (IUE VOUS 21VéS df} TDH. PGPSOHHC et de mon Estat. J’ay toutes vos conceptions en la mienne, mais vous ‘ La harangue d’Achille de Harley, à fut cogneue et leur arrogance condamnée ‘ laquelle Henri IV fit cette réponse, est lorsqu'ils ne faisoient que naistre ; que les ainsi analysée par Pierre Mathieu : ecclésiastiques se plaignoient d'eux, la « Quoique la cour fust advertie que ces Sorbonne ne pouvoit les soullrir, l’Uni- reznonstrances ne seroient agreables, elle versité les tenoit prejudiciables à la jeu- ne voulut pourtant changer l’arrest de les nesse, et tous les trouvoient pleins d’ar- faire ..... Le premier president, accompa- tilice pour attirer les personnes et_les gné, selon la coustume, des principaux biens des meilleures familles à leurs mai- ' du Parlement, vint trouver le Roy laveille sons et les peupler des plus beaux esprits ; de Noël sur les deux heures aprés midy, qu’ils estoient obligez d’un vœu particulier et parla trois quarts d’heure avec tant de au Pape, observoient ric à ric leur insti- grace et de gravité, que ceux qui aimoient tution, estoient instrument des conseils _ et favorisoient la cause des Jesuistes trem— d’Espagne, avoient enfanté et nourry la bloient que’ces raisons ne fussent plus Liguejusquesàlamort, enseignoient qu'il fortes que celles du Roy. C’estoit un re- estoit loisible de tuer les roys, qu'ils ap- cueil de tout ce qui avoit esté dit et escript peloient tyrans, et qu'en suicte de ce on contre eux, et en substance : ¤ Qu’au col- avoit attente sur la personne de S. M. » _ loque de Poissy l’ambition des Jesuistes «Aprés une grande enumeration des