i 1603. — 8 Jiuvvirza. — I". ' 4
Orig. -- Arch. du canton de Genève. Copie transmise par 1\’I. Rigaud, premier syndic.
ct par M. L. sordet, archiviste.
Cop. - B. N. Fonds Bricnne, Ms. 78, fol. 350. p
Imprimé. —Lu1vm, Codex Imliœ diplomaticus, t. I, col. Soi ; et Hist. de Genève, par Jean P1co r,
t. ll, p. S2 1.
A_ NOS TRES CHERS ET BONS AMYS LES SYNDXCQS ET CONSEIL
DE LA VILLE DE GENEVE.
. Tres chers et bons amys, .l’ay entendu avec un tres grand deplaii
_i sir Yentreprise faicte sur vostrc ville par les gens du duc de Savoye ;
I et ayant sceu comme vous les aves courageusement repoulsez et
chastiez 1, je vous diray que c’est l’un des plus grands contentemens
` qui me pouvoient arriver. Je vous ay promis mon assistance pour
i vostre conservation ; je m’en suis declaré par les traictez ; je l’ay dict,
i escript et faict dire partout ou besoing a esté ; je m’en suis declaré
de bouche lorsque _j’ay veu le dict duc, et pour le semblable a tous
cux qui miont esté envoyez de sa part. Se presentent l’occasion,
_ comme il semble qu’elle ne soit plus esloignée, je suis bien resolu de
vous en faire encore plus de declaration par les effects ; dont je vous
prie vous tenir asseurez, esperant que Dieu me fera la grace que je
feray valoir les sermens et promesses qui sur ce m’ont esté faictes
par les traictez de Vervins et de Lyon. Je ne vois pas encore assez r
‘ clair à ce que le dict duc projecte pour l’avenir, ny aussy au besoing
que pouvés avoir de mon secours, qui ne vous sera poinct desnie ny
difieré. Aussy n’ayant encore entendu la resolution qu’avés prise en
' ce faict avec vos aultres amys et confederez, nos bons amys des Ligues,
.`._ je dillereray à vous declarer plus avant quel est en ce faict mon opi-
' nion, jusqu°à ce qu’ayant entendu les vostres, je puisse mieux juger
du remede qu’il convient apporter à chose qui est de telle et si grande
importance. Vous me ferés plaisir tres agreable de me donner sou-
1 Les Genevois ElVÈIi€Ut PCI’ldI’C SUI` de Savoie dOIlt ils S’CII1PZ\I'èI`èIli. CD I`€POUS
. leurs murailles ceux des oiliciers du duc sant ce coup de main contre leur ville.
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