Aller au contenu

Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome6.djvu/229

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

DE HENRI IV. I 217 moy si, en ce faisant, ils ont donné a un autre le general‘ de la mer, et quelles sont les provisions quiils font pour 'se delfendre contre Yarmée que le roy_d’Espagne a preparée pour assaillir ceste année Algier, appellé du roy de (longue. Que je saiche pareillementsils fe- ront tresve ou paix avec l’Empereur, à quelles conditions et pour quel temps, i et en cas quiils -ne s’accorden1;_, quelles forces ils font estat d'employer ceste année, et pour quel temps et a qui ils en com- mettront le gouvernement. Le dict Empereur use de toute la dili— gence qui luy est possible à se preparer puissamment pom continuer ' la guerre et la commencer de ‘meilleure heure qu’il n’a faict cy-de- vant, se promettant, comme il est vraisemblable, d’en tirer un grand i advantage. Au reste les Espagnols ne sont pas encore d’accord avec les Anglois, combien que les parties y soyent tres disposées. Vous serés adverty de ce qui en succedera. Tauray à plaisir que vous con- ` tinuiés à assister le bail de Venise en mon no1n et recommandation, aux occasions qui slotfriront, pour faffection que je porte à sa 1 epu— blique, le bien de laquelle ine sera tousjours tres recommandable.iLa guerre continue aux P ays—Bas aussy furieusement que jamais : de sorte qu’il n’y a pasapparence qu’elle cesse ceste année, quand bien la paix entre l’Espagne et l’Angleterre reussisse. Je prie Dieu, Mons' de Breves, qu’il vous ayt en sa saincte garde. Escript à Paris, le xv°_jour de mars nôoli. V ` HENRY. ‘ ‘ _l60l1. —— 23.l\IAl\S. Orig. — A Irondres, State paper office, antient royal letters, vol. XXII, pièce n° 230. Transcription " de M. Delpit. ' _ i [AU ROI UANGLETEBRE ' . Tres hault, tres excellent et tres puissant prince, nostre tres cher et tres any? bon frere, cousin et antien allié, Nous avons receu la lettre que vous nous avés escripte par le baron Panguer, et entendu ' C’est-à dire la charge de général "de la mer, que les Turcs appellent le capitau- pacha. q, . ’ LETTRES DE HENRI lV —VI. ' 28 I