Aller au contenu

Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome6.djvu/273

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

DE HENRI IV. 261 à Blois dans vingt ou vingt-cinq jours ; d’où incontinent aprés je vous depescheray quelqu’un pour vous mander de mes nouvelles et si _i’ay `besoin de vous, sy que dans trois sepmaines vous en aurés. Souve- nés-vous que vous m’avés promis de m’amener mes petits cousins, lorsque je serois à Blois ; aussy ai-je un extresme desir de les voir, et que je vous tiendray ce que je vous ay promis, de ne rien croire au prejudice de vostre affection à mon service, mais aussy si l’on vous dit quelque chose, ne le croyés pas, sinon lorsque l’on vous asseu- rera de mon amitié, de laquelle -vous devriés tousjours faire estat asseuré. A Dieu, mon amy. Ce xxv_]° juin, à Monceaux.

HENRY.

[IGOÃL. —— 27 wm.] Cop. — B. N. Fonds Brienne, Ms. 40, fol. 216 verso. [A M. DE BEAUMONT.] EXTRAIT. .... Je vous ay adverty par ma derniere comment ils continuentl à en user à mon endroict.Lorsqu’ils me Iaisoientproposer par sa Sainc- tete et par leurs propres ministres, avec plus de chaleur qu’ils n’a— A voient encores faict, de pourvoir aux jalousies et mescontentemens que nous avons les uns des autres, et que je leur donnois toute occa- sion par mes responses de bien esperer de ma volonté, pour ce regard ils ont redoublé sous leurs pratiques et menées dedans mon Royaume, et jusques aux personnes qui me sont plus familieres et intrinseques, pour les seduire et animer contre moy et ma posterité, par des moyens tres salles et enormes, que Dieu m’a faict la grace de descouvrir par la confession propre de ceulx ausquels ils se sont adressez, tels que sont la marquise de Verneuil, le comte d’Au- vergne et le S" d’Entragues ; ce qui doibt servir d’exemple au dict ‘ Les Espagnols. _