Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome6.djvu/279

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DE HENRI IV. 267 pour le present aucunes nouvelles de dehors, que la continuation de ces sieges qui se lont en Flandres. J’ay icy le capitaine le Riche, du regiment du s' Nerestan, qui n’est que depuis huict jours party d'Os- tande, et dit que ceux qui sont devant n’advancent guere de besogne, tant les assiegez se deilendent bien, et qu’il slasseure que de ce mois- cy ny de l’autre ils ne peuvent estre forcez. Le prince Maurice espere bien avoir achevé lejsien de l’Ecluse plus tost, et qu’il luy restera du temps assez pour delivrer l’autre. L'evenement de ces sieges fera un U grand jugement des altaires de ce pays, pour le moins pour le reste de ceste année, pendant laquelle il leur sera bien mal aisé de retenter aucunes choses de consequence. C’est ce que je vous puis dire pour ceste fois : priant Dieu, mon Cousin, vous avoir en sa saincte garde. Fait à Monceaux, le xije juillet l60[t. I. HENRY. r FORGE']`. . lôoll. — I2 JUILLET. — lll“‘°. Imprimé. — OEconomies royales, édit. orig. t. II, chap. A2. j [A M. DE aosNY.] Mon Cousin, Je vous envoye un paquet que vous adresse le s' de Buzenval, et aussy une lettre que j'en receus hier au soir, allin que vous h saichiés les causes de son retardement et combien il importe que nous assistions les Estats des Provinces Unies des Pays-Bas aux neces- sitez auxquelles ils se trouvent, mesmement à present que le roy d’Angleterre est comme d’accord avec le roy d’Espagne et les archi- ducs des conditions de la paix, ainsy qu’il l’a declaré luy mesme à mon ambassadeur, et m’a faict ~dire icy par le sien, s’olIrant de moyenner un accord entre moy et le roy d’Espagne sur le faict du commerce ; de ‘ quoy j’ay estimé ne le devoir esconduire, tant pour ce que c’est chose que je dois desirer et qui seroit utile à mes subjects, que pour ne luy donner subject de croire que je n’aye agreable son entremise, non 3a. 7