DE HENRI IV. I 291 pour veriiier la fausseté'd'icelles ; lesquelles et quelques memoires concernant ’înon service luy‘0nt—esté pris par un sien vdomestique i nommé Saliart, qui se seroit retiré de son service. C’est pourquoy je vous fais ce motpour vous prier, incontinent que vous l’aurés receu, de parler à m‘ le president Nicolay de ma part, luy faisant entendre que je ne veuk pas que le dictbeaufort soit en peine pour avoirretiré de ma dicte cbainbreles dictes quittances ; et si vous aves cognois- sance que le dict Safari ; les luy ayt prises, ensemble les dicts memoires, vous le ferés mettre prisonnier pour les luy faire rendre,"'d’autant. que cela importe au bien de mon service et que c’est chose que j’ay à cœur et que jlaffectionne, comme aussy que le dict Beaufort conti- nue sans aucun empescliement la «ve1 ificati on_ des faux. acquits em- ployez és comptes de feirtraordinaire des guerres etartillerie`. Sur ce, Dieu vous ayt, mon Cousin ; "en sa saincte et digne garde., Ce x° sep- tembre, a Fontainebleau ; V, i C I ' + " ' HENRY. A 160lt. 4-~ 12 snrriunias. — I"’.' " i Cop. — N.'Suppl. fr. Ms. 1009-3 (d'après fancicn cabinet de Meinicres), et Collection de M. de Marguerit. ’ A MON COUSIN LE DUC DESPEBNON, ' ' I mn ma rames, coroum. essaim. ne mimmrsnxe FRANCOISE, convenues ur ups ` rxauremar cessait ne mm sr mrs Mnssm, . . Mon Cousin, .l'ay receu rostre lettre du x1x° du mois dernieiiiavec celle que le s' d’Arquien vousa escripte touchant les affaires du gou- vernement de Metz. Lesmêniespoints contenus en la lettre du s' d’Ar- quien m’ont esté representez par diverses lettres qulil m’a escriptes, et particuliereinent par laydierniere, par laquelle il me represente plusieurs actions, tant de ceux du chapitre que des otliciers de la jus- tice, faictes au prejudice de mon auctorité et mespris de sa charge. Sur quoy je luy ay mande qu’il considere les reglernens qui ont esté faicts cy— devant, par lesquels l’ordre que chacun doibt tenir et observer tant
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