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LETTRES MISSIVES


en general qu’en particulier est prescrit, et qulil les l’ace suivre exac- tement, tant pour ce qui concernela conservation des privileges des habitans, que pour laire contenir en leur devoir et chastier selon la rigueur des ordonnances ceux qui entreprendront au prejudice de mon auctorité et de ITIOD service. Observant ceste maxime, mon auc- torité sera recognue ; mon service se tera, et ceux qui commandent pour mon service seront respectez. Pour le regard des fortifications, reparations, munitions de guerre et autres, jlay escript à ceux de Iï]011 conseil et à mon cousin le marquis de Piosny, qu’ils y pourvoyent selon que l'estat de mes aflaires le peut permettre. .l’avois faict election du s” de Montigny pour commander en la charge de IIIOD lieutenant general à Metz et pays Messin en vostre absence, saichant que l'auriés agreable, et eonsiderant les aflaires qui se presentent journellement au dict gouvernement, auxquelles vous ne pouvés pourveoir, à cause de vostre absence. Jlay commandé ces » ' jours passez au dict s’ de Montigny dladviser s’il voudroit prendre la dicte charge et quitter le gouvernement de Paris : ce qu’ayant remis à son option, il m’a supplie de le laisser en ladicte condition en laquelle il est maintenant ; ce qui m’a fait resoudre d’en pourveoir le s’ de Liancourtl, mon premier escuyer, duquel je me promets estre bien et dignement servy en la dicte charge, et que l’aurés agreable. Je le feray partir au plus tost pour y aller, jugeant qu'il est neces- saire pour le bien de 1non service que la dicte charge soit remplie de personne de qualité et aflectionné au bien de 1nes attaires comme est ‘ Charles du Plessis, seigneur de Lian- ger le gouvernement de Paris contre cette ` court, comte de Beaumont sur—Oise, ba- charge à Metz, finit par consentir à l'é- ron de Monlouet et de Gallardon, capi— change, et M. de Liancourt devint gouver- laine cle cinquante hommes d’armes des neur de Paris. ordonnances, conseiller d`état, premier ll avait épouséycomme nous l’avons dit écuyer de la petite écurie du Roi, chevalier ci dessus ( t. HI, p. Ml ;), la belle marquise de ses ordres. Nommé, commelannonce de Guercheville. En 1620, il devint che- cette lettre, lieutenant général du lloi à valier d’honneur de la Heine mère, dont Metz, il ne s’y rendit qu'un an après. M. de sa femme était dame d'honneur, et il mou- Montigny, qui avait dabord refusé d`échan rut cette même année.