[160lt. — 29 sE1>'rEMBaE.]— II".
Orig. — B. N. Fonds Briennc, Ms. 40, fo]. 361 verso. I
[AU ROY UANGLETEBBE.]
Mons' mon F rere, Je me resjouis ide quoy vous avés achevé _vostre
parlement et le traicté d, ESP&lgI1€ à vostre gré et contentement, et
souhaite que vous recueillés du dernier pour vous et vos subjects le
fruict que vous vous en estes promis. Car vostre felicité m’est aussy
chere et, recommandée que la mienne mesme. Je vous remercie
pareillement de la peine que vous avés prise de mettre d’accord mon
ambassadeur, ainsy qu'il m'a fidelement represente, avec ceux d’Es-
pagne et de Flandres sur le faict du commerce ; ayant agreable qu’il
ayt recherche en ceste occasion a vous complaire et imiter en 0btem—
erant à vostre desir et aux conseils de vos bons conseillers- 'a oit
. P = J
qu’1l ayt un peu excedé les termes du pouvoir que je luy avois donné,
joinct que je crois qu’il HJCH peut advenir que tout bien, quand ce
ne seroit que pour obvier aux desordres et accidens que Yinegalité
_ au traictement et en l’usage du commerce entre nos subjects eust
causé, au contentement des ennemys de nostre ancienne et fraternelle
amitié. J’envoye presentement à mon ambassadeur mes lettres de
commission au nom de mon tres cher nepveu le duc d'Albanie, vostre
fils, de la compaignie de cent hommes d’armes que vous trouverés bon
- qu’il accepte, pour marque dela continuation, que je desire perpe-
tuer, de notre tres estroite et ancienne alliance, suivant l’exemple
des Roys nos predecesseurs de tres heureuse memoire. Mon cousin le
duc de Lenox, qui la dressera et commandera comme son lieuctenant,
vous respondra et à moy aussy de la fidelité de la dicte compaignie,
‘ et qu’elle nesera jamais employée que pour nostre service egale-
ment, en attendant que Dieu benisse et augmente les ans de mon dict
nepveu, afhn qu'il puisse un jour luy—mesme la mettre en besoigne à sa
gloire et notre commun contentement. Au reste, je vous remercie.
des belles hacquenées que vous m'avés envoyées et n’eusse failly vous
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