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Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome6.djvu/311

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_ DE 'HENBI IV. 299 depescher incontinent le s' de Vitry, sans quelques occasions qui sont survenues, qui ont rendu sa presence auprés de moy necessaire pour le bien de mon service, ainsy que vous dira mon dict ambassadeur. Mais je vous prie que cela n’empesche que vous ne me faciès part du plaisir et bonheur des chasses que vous avés faictes ceste année, et je vous diray que les miennes ont esté si heureuses, que j’ay peu couru _ de cerfs que je n’aye mené à bout. Il est vrav que`, pour n’estre si. ferme picqueur que _j’ay autresfois esté, _i'advoue ne m’estre trouvé à la mort dé tous ceulx que mes chiens ont abattus. Continues-moy vostre amitié, mon tres cher Frere, et vous asseurés eternellement de celle de Vostre bon frere et cousin,

HENRY.

[1ô0L1.— 29 s1zrrEMBaE.] — III"". i i Cop.—Fonds Brienne, Ms. (10, fol. 562 verso. [AU DUC DE LENOX.] Mon Cousin, J’ay esté bien ayse que le roy d’Angleterre, mon bon frere, ayt trouvé bon que mon tres cher nepveu le duc d’Albanie, son fils, ayt accepté le titre de capitaine d’une compaignie de cent hommes d’armes de mes anciennes ordonnances, à fexemple de ses majeurs d’heureuse memoire, et que vous soyés son lieutenant, pour i faffection que je sçay que vous portés anostre commun bien et à fentretenement de nostre amitié. Au moyen de quoy je vous prie de composer la dicte cornpaignie de gentilshommes de la nation escos- soise, qui soyent dignes du capitaine et du lieutenant qui la doibvent commander, et de me faire le service que je m’en promets. Mon am- bassadeur vous aura faict entendre comment je desire qu’elle soit dressée et tenue pour cecommencement et en attendant qu'il s’offre occasion de Yemployer deçà la mer. Par tant, je m’en remettray à ce qu’il aura advisé avec vous, pour vous asseurer que je ne me lasseray 38.