. ne vous en diray davantage que pour vous prier de le croire. A Dieu, mon amy. Ce v_]° octobre, à Fontainebleau. - _ HENRY. l60l1. — 12 OCTDBBE. - Im. Orig. — Archives des Médicis, légation française. Copie transmise par M. le ministre de France à Florence. A MON ONCLE LE GHAND DUC DE TOSCANE. Mon Oncle, Ayant faict expedier une commission adressante a vos juges et oiliciers pour verifier la noblesse du s" del Belne, conseiller en mon conseil d’Estat, que jay nommé à l’ordre du Sainct—Esprit, ' "a bien voulu accom a ner la dicte commission de ceste lettre, et .l Y P g vous prier, comme _]e fais, de commander à vos dicts uges et oiliciers de la mettre à execution, et ce d’autant plus diligemment que le temps est bref, estant necessaire que le dict s' del Bene mette les preuves et veriiication de sa dicte noblesse es mains de deux commandeurs et du chancelier du dict ordre quinze ou vingt jours avant le premier de l’année prochaine, que je doibs faire la ceremonie du dict ordrel, vous assurant qu’aimant et estimant le dict s' del Bene comme je fais, je tiendray à plaisir tres agreable la faveur qu’il recevra de vous pour m’en revanclier en autre endroict, priant Dieu, mon Oncle, qu’il vous ayt en sa tres saincte et digne garde. Escript à Fontaine- bleau, le Xljc jour d`0ctolJre 160[|'.
ms usurvirtn. 1 Ce projet n'eut pas de suite, soit que Celle de 1606 se borna au cardinal du M. d'Elbène n’ait pu fournir les preuves Perron ; et celle de 1608, la dernière du de noblesse requises, soit par un autre règne, ne comprit que deux princes ita- motih Le fait est qu'il n'y eut pas de pro- liens, alliés de la Reine. motion de l’ordre du Saint Esprit en 1605.
