Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome6.djvu/32

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Suivés et executés le commandement que je vous ay faict touchant le depost des bagues du duc de Savoye, auquel mon cousin le comte de Soissons a interest, si les gens du dict duc y veulent entendre ; et quant a ce que vous aurés aconsentir `en mon nom pour cest eH’et, je vous en feray bailler la decharge necessaire ; au moyen de quoy ne laissés cependant de passer oultre, si l’occasion s’en presente. Ten ay faict parler a Tambassadeur de ces Seigneurs, lequel m’a asseuré leur en avoir escript selon mon intention. Je prie Dieu, Mons’ de Fresnes, qu’il vous conserve longuement en sa saincte garde. Escript à Paris, le xx° jour de janvier 1603. ’

HENRY.

DE Nnurvirrr.

1603. —— 26 Jmvxrn. — lm.

Orig. — Archives du grand-duché de Hesse-Cassel.

Imprimé. — Corresp. inédite de Henri IVavec Maurice le Savant, publiée par M. DE ROMMEL.; p. 101.

[AU LANDGRAVE DE HESSE.]

u Mon Cousin, J’attends vostre response à mes precedentes et la resolution des princes correspondans sur les affaires de l’evesché de Strasbourg. Ce pendant _j’ay bien voulu, continuant à user en vostre endroict de la confiance que j’ay en vostre affection au bien des aftaires publicques et aux miennes particulierement, vous advertir de la deliberation que j’ay faicte de partir d’icy au plus tard le XIVe ou xv° du mois de febvrier prochain, pour aller a Metz pourveoir aux differens qui troublent la dicte ville, lesquels ont passé si avant que je recognois estre à propos que j’y mette la_main moy-mesme. Ce ne sera sans vous faire scavoir de mes nouvelles, et envoyer v1s1ter mes amys, estant sur les lieux et si prés d’eux ; tellement que je ne vous escriray pour ceste fois plus longue lettre, que pour vous-asseurer de

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