DE HENRI IV. 2] la continuation de _ma bonne volonté, et prier Dieu qu’il vous avt, mon Cousin, en sa saincte et digne garde. Escript à Paris, le xxvj° jour de `anvier 1603. . _ .l HENRY. _ [1603 1.] -- 26 JANVIER. — II“‘°. ~ Cop. — B. N. Suppl. Fr. Ms. 1009-4. (Dhpres l’autographe qui était dans le cabinet du dernier duc U de Sully.) ` [AU DUC UEPERNON.] ` Mon amy, Vous aviés sceu par le Plessis comme je n’approuvois pas la precipitation dont vous aviés usé en vos barrieres ; jugés par ` là combien- je trouve mal à propos les tranchées que me mandés qu’allés commencer par le dehors. C’estoit ce que je vous avois le lus recommandé, ue la assion ne vous fist rien haster. Les advis ue - Cl P CI A m’envoyés du dehors, quand 1ls eussent esté veritables (ce qu’ils ne sont pas, car je vous en asseure), ne requerroient pas prendre Palarme si chaude. A ceste heure on verra que tout ce que je feray ne sera que executer vos vengeances, qui est l, llDPI`€SSlol'1 du monde que je crains le plus qui entre dans le cœur de mes subjects : que je me gou- ` verne par aultre chose que la raison. Je Vous en escris comme à un fils, s’il estoit en vostre place. Si donc vous avés commencé rien par . dehors, que Yon quitte Touvrage et remette toutes les choses comme elles étoient au aravant, et conduisés les aflaires ar toute douceur, P P attendant [110111 arrivée. La Varenne vous dira touteS__1nes— volontez ; croyés-le, et que je vous aime fort. Ce xxvj° janvier, a Paris.
1 L’abbé de l`Écluseplaceavecraison cette sée à Rosny, non plus que celle du 6 fé- lettre à l’année 1603; puisqu'il y est fait vrier et la première du 20 février. Sur ce mention des dissensions relatives au gou- point, voyez ci-après la note de la lettre du vernement de Metz ; mais nous ne pou- _31 mai 1605. vous admettre, avec lui, qu'elle soit adres— .
