, DE HENRI IV. _33l [l(iOl1.]— ill NovEMBms. Imprimé. — (Economics royales, édit. orig. t. Il, chap. 32.. U [A M. DE BOSNY.] 1 Mon amy, Pour response acelle que vous mlavés escripte sur ce que _j’avois donné. charge au s" de Vic de vous faire entendre de ma art sur les delfenses du commerce d'Es a ne, `e vous dira ue mon P P Y fl advxs est que vous assembliés mess" le connestable, le chancelier, le . commandeur de Chattes, le dict s" de Vic et vous, et que la le dict s' de Vic ro ose ce ' u’il a à dire. Sur uo vous entendrés ses rai- P P fl Y sons et les peserés ; mais mon adv1s est qulon ne doit lever les dictes deffenses, mais, par sous main, faire entendre aux gouverneurs qu’ils permettent aux navires d’y aller, d’autant que de lever les dictes defi fenses, les Espagnols ne mlayant faict aucune raison, il sembleroit que je le lisse par crainte d’eux ; ou quand on le souffrira aux marchands par tolerance, nous serons tousjours sur nos pieds de faire repuhlier les- dictes delfenses et les faire executer, et cela nous fera plus d’honneur e aultrement ; ui est ce en "o nous devons autant adviser avec, Cl qu Y ces gens-la, et cela apportera plus de commodité que d’en user d’une autre façon. Sur ce, Dieu vous ayt, mon amy, en sa saincte et digne garde. Ce x111J° novembre, à St-Germain-en-Laye, au soir. — HENRY. 1 Cette lettre et les trois suivantes étaient de la main du Roi, ainsi ue celle d’a rès, (I P dont foriginal nous est parvenu. _ ha. E
