[IGOZL.] —— 20 NovEMBnE.—II‘"°. -`
Orig. autographe. — Cabinet de M. `le général de la Loyère.
A MON COUSIN LE MARQUIS DE BOSNY.
[ 1 Mon Cousin, Suivant ce que je vous ay dict icy touchant le don
que j'avois faict au s' de Juvigny, qui vous rendra ceste-cy, de la somme
de six mille livres à prendre sur les deniers de la composition des
financiers, en consideration des services qu’il m’a laicts en cest ai`-
faire-, je vous fais ce mot pour vous dire que vous luy faciés payer
. au plus tost la dicte somme de six mille livres, laquelle vous ferés em-
ployer au premier comptant que vous lierés expedier, comme chose
que je veux et desire : et ceste cy nlestant à aultre lin, je prieray
Dieu qu’il vous ayt, mon Cousin, en sasaincte et digne garde. Ce
xx‘“° novembre, à Fontainebleau.
_ [160l1.]— 21 Novamsius. Orig. autographe. -- Musée britannique, Mss. additionnels, n° 6873, fol. g ; et g8. Transcription de M. Delpit.
A NOSTBE TRES SAINCT PERE LE PAPE.
Tres Sainct Pere, L’attention que ma tante l’abbesse de F ontevrault a tous’ours a ortée à la réformation de son Ordre me convie, a1 -des- .l PP P sus l’alTection naturelle, à embrasser tout ce qui concerne ses bons et louables desirs. Et d’autant que le choix qu’elle a faict de la personne de ma cousine, sœur Antoinette d’Orleans, religieuse feuillantine I, — _ pour luy servir de coadjutrice durant sa vieillesse, avec droict de luy ' ‘ Au dos est écrit de la main de Sully : donner 6,000 livres à Jouvigny et en faire «Le Roy, du 20 novembre 16oA, pour un comptant. 1 Voyez cidessus les lettres du 20 et du 21 févricri