Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome6.djvu/347

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‘ DE HENRI IV. 335 succeder aprés son deces, est retardé par certaines considerations et formalitez qui ne sont aucunement considerables, eu esgard au grand bien qu’elle peut faire au plus signalé et important Ordre de Blles qui soit en mon Royaume ; c’est pourquoy elle envoye vers Vostre Sainc— ‘ tete Fintendant de sa maison, pour luy faire plus particulierement en- tendre le desplaisir qu’elle la eulde se voir frustrée du baston de sa [vieillesse et du] prejudice que cela fait à son Ordre, s’il ne plaist à _ Vostre Saincteté, comme je l’en supplie tres humblement, interposer vostre auctorité -paternelle et trancher par un commandement absolu toutes les diflicultez qu’on y faict naistre de jour en jour, qui me Iaict encores derechef tres humblement supplier Vostre Saincteté, qu’après avoir sipdignemént servy à l’Eglise, elle reçoive sur la fin de ses jours le contentement de laisser sa charge entre les mains de ma cousine, sa niepce, qu’elle a estimée et recognue, par Iexperience de l'année ' de son vicariat, la plus capable à luy succeder et maintenir la regu- h larité qu'elle a tousjours entretenue à son Ordre, et adjouster foy a tout ce qui seralrepresenté a Vostre Saincteté à ce subject par ce porteur, qui pourra rendre compte [à Vosltre Saincteté de toutes les particularitez, tant de cest aflaire que des aultres graces qu’elle se i promet obtenir de Vostre Saincteté, de laquelle je demeureray ` [Le tres] devot fils, . HENRY. . Ce xxf novembre, à Fontainebleau. ' A 160lx. — 30 NOVEMBRE. Orig. — Ms. appartenant à M. l’abbé Caron, à Versailles, pièce 51. i A MON COUSIN LE CARDINAL DE JOYEUSE U imorncrnur. on Mns Amours mv couru : DE nom. Mon Cousin, Fay esté tres aise d’avoir sceu par vostre lettre du Xllc de ce mois et le rapport du courrier porteur d’icelle, vostre em- barquement et partement pour Rome, au temps que vous m’aviés pro-