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SÃAO

LETTRES MISSIVES

commencé à y vacquer, ayant ja interrogé plusieurs fois les prison- niers, lesquels en ont assez dit et confesse pour estre convaincus du ` crime duquel ils sont chargez, mais non encores pour bien meriter les effects de ma clemence et misericorde ; qui sera tout ce que je vous escriray par la presente : priant Dieu, mon Cousin, qu'il vous ayt en sa saincte garde. Escript à Paris, le XXVl]Jc jour de decembre 1 ôoli. I HENRY. _ . . . DE ivntirvirtia. [l60l1. — VERS LA FIN DE JJANNÉE.] i Orig. autographe. — Collection de la reine Marie-Amélie. [A LA MAHQUISE DE VERNEUIL.] I . Mon cher cœur, lay receu trois de vos lettres, auxquelles je ne feray qulune response. J e vous permets le voyage de Boisgenoy, comme aussy de voir vostre pere, auquel j’ay faict oster ses gardes. Mais n’y demeurés quiun jour ; car sa contagion est dangereuse. Je trouve bon que parties pour St-Germain voir nos enfans. Je vous envoyeray la Guesle ; car je veux aussy que voyés le pere, qui vous ayme et cherit trop l. Lion n’a rien Sceu du tout de vostre voyage. Aimes-moy, IHOD menon, car je te jure que tout le reste du monde ne m’est rien au- prés de toy, que je baise et rebaise un million de fois. 1 Bien 11`était plus vrai que cet excès homme aussi notoireinentpervers et aussi d'amour pour une personne aussi indigne. coupable que d'Entragues furent du plus Ce fut la plus désastreuse des faiblesses de mauvais effet auprès du Parlement efdans Henri IV ; car bientôt après, pendant que le public : Le scandale de la rentrée en fa- le fils de Charles IX subissait une prison ve’ur de sa lille, aussi coupable que lui, ` perpétuelle, la grâce et la liberté d’un aliéna de plus en plus Marie de Médicis.