' r DE HENRI IV. (139 i ment de moy ; CHI`, comme vous sçavés, si l’ambassadeur d’Espagne m’en faict plaincte, je ne puis refuser de luy faire justice, attendu ° mesmes que quand les vaisseaux de mess“ des Estats prennent quel- _ que chose sur les Espagnols entre France, Angleterre et les costes de deçà, ils n’oseroient les faire descharger ny emmener en mes havres. Pour le regard de Yopposition que le s' de Montmagny a faicte, lorsque vous aves esté aprés à faire tirer les fondemens pour les mai- sons quil faut faire bastir au marché aux chevaulx, je suis d’advis que y vous luy en parliés de ma part, et qu’estant une chose que j’aH’ec- ` tionne pour l'0rnement et embellissement de ma ville de Paris, il ne ‘ s’y devroit opposer ; au pis aller, en luy payant la terre que llon est t contraint de prendre dans son jardin, et luy dire qu’estant une œuvre i publique, on luy pourroit mesme contraindre à la vendre, non à son mot, mais comme il seroit juge juste. A Dieu, mon amy. Ce xxv1_]“‘* may, a Fontainebleau ‘. ` ' HENRY. ' 1605. — 27 MA :. — II"". Orig. — B. N. Fonds Brienne, Ms. lil, fol. 357 verso ; — et Béthune, ms. 900l, foi. 30. [A M. DE BEAUMONT.] ` [iaxrmur.] Mons" de Beaumont, J’ay attendu à respondre à vos lettres du lle et Vlllc de ce mois, que _j’eusse receu celle du roy de la Grande- Bretagne, que vous ]D’3VéS mande me debvoir estre presentée par son ambassadeur, et que le s' de Villeroy eust aussy receu celle du secretaire Cecil. Le dict ambassadeur ne m’est venu trouver que le xxi° de ce mois, qui les nous a baillées et dict les raisons pour lesquelles son dict maistre desiroit que le reglement du com- merce des draps fust decidé en Angleterre, qui sont les mesmes que vous nous avés representées par vos depesches', lesquelles ne m’ont ' Au dos, écrit de la main de Bosny : ceux de la Bochelle, et’pour la place i « Le Roy, pour le vaisseau arresté par Puoyalle à Paris. Du 27° may 1605. ¤»
