ma presence. Je desire qu’il en soit usé de mesme en toutes les eglises
cathedrales, et, à ceste occasion, _j'ay faict une depesche generale à tous
les evesques, pour cbascun, en leur principale eglise, faire rendre
graces publiques à Dieu avec les solemnitez et ceremonies qui sont
accoustumées, dont je vous ay bien voulu advertir, et qu’il ne sera
point besoin d’ordonner qu’autre demonstration en soit faicte, ny de
feux de joye ny de tirer le canon, parce que cela ayant esté adjousté
à la Iorme ordinaire pour ce que le Pape dernier mort estoit du nom
et parent de la Royne, il suilira pour celuy-cy et les autres se tenir
aux formes ecclesiastiques. Vous serés adverty d’en respondre ainsy,
si en entendés parler : et n’estant la presente à aultre eflect, je prieray
Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript
à Fontainebleau, le xxv_]° may 1605 1.
roaem., i [l605.]—27 MM.—I'°. ‘ Orig. autographe. — Cabinet de M. le général comte de la Loyère. Imprimé. — OEconomies royales, édit. orig. t. II, chap. 50. A MON COUSIN LE MARQUIS DE ROSNY. Mon amy, .I’ay veu vostre lettre et celle que ceux de ma ville de La Rochelle vous ont escripte touchant un vaisseau espagnol qui au esté prins et amené à leurs costes par le capitaine Yvon Bandelouis, s’ad- vouant à mon cousin le prince Maurice. îur quoy je vous diray que vous leur manderés qu’ils ont bienlaict en faire informer, comme de faire saisir et arrester les marchandises qui y estoient et desquelles ils ne bailleront main—levée qu’ils n’en ayent un exprès commande- ’ Une lettre presque pareille, contre- qui y soit en sus est cette observation z signée Hüzé, ég&l€II1€Ilt llIlPI‘lHléC dîiIlS les aL’0n UC tCSIl'lOÈIgI]C IDHIDIODHHI autant OEconomics royales, fut encore adressée le d'allegresse comme l’0n avoit fait à l'elec même jour au marquis de Rosny ; elle est tion du deflunct, » plus courte que celle-ci. La seule chose '