(150 LETTRES MTSSIVES et je m’en revancheray en tout ce qui s’oH’rira pour vostre bien et advantage : priant Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa tres saincte et digne garde. Escript à St-Germain-en-Laye, le v11_]° jour de juin 1605. i _ HENRY. ‘ nn snurvxrrn. ' l 605. — g JUIN. — I'?. Orig. — Arch. de M. le duc de la Force. Imprimé. — Mémoires dz Ia Force, publiés par M. le marquis nn LA Gaiman, t. I", p. 396. [A M. DE LA FORCE.] . Mons” de la Force, Tay receu vostre lettre’du v11° du mois der- nier, le v" de celuy—cy, par le s'" d’Avance, pour response à laquelle je vous diray que je prends de bonne part l’instance qui vous a esté i faicte, de la part de ceux de la religion pretendue reiormée de mon pays de Beam, d’estre ouïs par moy avant de resouldre aucune chose sur les cahiers qui me seront presentez par les evesques du _ dict pays. C’est potuquoy je trouve bon que vous appelliés quelques uns de la dicte religion, des plus paisibles et moclerez, selon que vous les sçaurés bien choisir, pour, en vostre presence, traicter de ce qu’ils auront à me requerir sur ceste occurrence, dont ils dresseront leurs cahiers et remonstrance, laquelle ils remettront entre vos mains pour me l’envoyer avec vostre advis ; et si vous estes recherche par les dicts ' . de la Religion de leur permettre d'envoyer quelques deputez vers moy, pour representer de vive voix les raisons de leurs cahiers, vous leur pourrés faire entendre que je leur permets de deputer un ou deux d’entre eux à ces fins, pourveu que ce soient personnes traic- _ tables ; à quoy vous tiendrés la main, les-asseurant, au surplus, que mon intention est de me rendre pere commun de tous mes bons subjects, sans faire pour les uns chose qui porte prejudice à la liberté, conservation et seureté des autres ; surtout je vous prie d’user de di- ligence à acheminer cest aflaire, ne voulantestre longuement impor-
