DE HENRI IV. (157 . pour juger, ceux des Estats se plaindroient et allegueroient le For', i auquel ils pretendroient qu’il seroit faict grief`. Pour ce que depuis peu de jours je vous ay escript amplement sur la depesche que vous m’avés faicte par d'Avance, et que depuis rien n’est survenu de nouveau, je ne feray la presente plus longue, et la ‘ finiray par vous asseurer de la continuation de mon affection, et pour bonnes nouvelles, que ma femme est grosse, qu’elle, mon fils, ma fille et moy et mes aultres enfans nousportons tres bien, Dieu mercy, lequel je prie vous avoir, Mons' de la Force, en sa saincte et digne garde. Ce xuj° juin, à Sainct-Germain-en-Laye. a HENRY. i [1605.]— 13 wm. — II"., i _ Orig. B. N. Fonds Bricnne, Ms. Z1], fo}. 281 verso ; — et Béthune, fol. 120 verso. . [A M. DE BEAUMONT.] i Monsf de Beaumont, `Je renvoie par delà Dauval pour faire la monstre de la compagnie de gens d’armes de mon nepveu le duc d’Yorck, ayant advisé me servir de luy en ceste occasion, parce que j’estime qu’il s’en acquittera fidellement ; et comme il sera necessaire pour cest effect qu’il passe en Escosse, instruisésde de ce qu’il aura à observer et faire pour le bien de mon service. Je l’ay chargé d’une U lettre adressante au duc de Lenox ; et diautant que j’ay entendu que le dict duc ne pourra se trouver à la dicte monstre, je luy ay faict bailler une ordonnance d’excuse, aflin de le passer comme present, et par ce ‘ moyen observer les ordonnances et reglemens de ma gendarmerie., ` De quoy j'ay aussy faict bailler un memoire au jeune Lafontaine, affin que, com1ne payeur de la dicte compagnie, il aide aussy à les garder ; à quoy vous tiendrés la main de vostre part, sans permettre qu’aucun d’culx s’en dispense. . J’ay respondu à vos dernieres par les miennes du Xlle de ce mois ; _ depuis j’ay eu nouvelles de Home, par lesquelles mon ambassa- ‘ (Yétait, comme nous l’avons dit ci dessus, le nom de la coutume de Béarn. LETTRES DE HENRI lY - VL
