dont il est accusé et soupçonné : aussy ne scait-il pas tout ce que nous en sçavons.
Je me promets ([1].8 VOUS scaurés ÈFCS l)l€I`1 PI’Olll’, CI` (JU l3l€I1là des UDS ’ et des ÉlUlÃI’CS, au TDOYCU de (1UOy jf} I`€I’D€_lÃS’l€ l, OUlà à VOSlÃI’B PI’U(ilCl’]C€ et à l’aH’ection avec laquelle vous me servés, pour vous dire que je desire que vous envoyiés quelque commissaire entendu et fidele au chasteau d’Usson pour recognoistre l’estat d’iceluy, s’il est bon de le faire desmolir, et si c’est chose facile, attendu la situation du lieu, avec tout ce qui est necessaire de considerer et recognoistre pour un tel effect. Toutesfois, le dict la Varenne m’ayant dict et bien asseuré que la dicte royne Marguerite a monstré ne desirer pas que le dict chasteau soit desmoli‘, au moins si tost aprés sa sortie, pour le service
’ Voici la lettre ou la reine Marguerite
Majesté, en ma maison de Boulogne’, pour
parlait au Roi du château d’Usson :
y faire ma demeure, en lobeîssance de ses
« Au Roy, mon seigneur et frere.
commandemens, et lorsqu’i| plaira à Sa
¤ Monseigneur, J’ay fait parler à mon-
Majesté, je presenteray à monsieur le Dau-
sieur de Rosny le gentilhomme qui m’a-
phin ce que je luy ay desdié, ainsy que
voit donné l’advis, qui estoit si precipité
plus particulierement je l’ay discouru à
(dîsant que le mal en debvoit esclater dans
monsieur de Rosny. J ’ay laissé vostre
le mois d’aoust ue "eusse esté indi ne
chasteau d’Usson en seure arde entre les mains
de tant d’l1onneur et de bien que je reçois
d’un vieux gentilhomme, mon maistre
de Vostre Majesté, si promptement je ne
d’hostel, de tous mes suisses et soldats
luy eusse fait entendre. Il vouloit le dire
qui m’y ont servie le temps qu’il a pleu à
à V ostre Majesté en ma presence, pour ob-
Dieu que j’y aye esté ; et j’ay laissé aussy
tenir d’elle par mon moyen, que ses pa-
madame de Vermont, pour les tenir tous
rens, qu’il n’eust voulu mettre en peine,
sollicitez de leur debvoir. C’est une place
n’en pastissent.L’ayantconsideiémonsieur
d'importance : j’ay pris asseurance d’eulx
de Rosny, monsieur de la Varenne et moy,
de n’y laisser enlrerpersonne, qu’ils ne vis-
nous croions que la promesse que cet in-
sent homme de la part de Vostre Majesté,
grat leur faict de se rendre, dans le mois
accompagné de lettres scellées de son sceau.
d’aoust, en sa maison pour elïectuer leur
Il seroit necessaire que Votre Majesté y
entreprise, n’est que pour embarquer les
pourveust promptement de quelque per-
plus fous ; et ne pouvons croire qu’il se
sonne qui luy soit fidelle. Je l’ay eu de
puisse jamais hazarder à tel retour. Tou-
Vostre Majesté, je le luy rends ; c’est une
tesfois, Vostre Majesté en jugera trop
miculx ; mon debvoir HC P8[‘]]]@t, toit qugjg
lc lu eusse taire
<~ Je vais, avec la permission de Vostre
’ Le château de Madrid, dans le bois de Boulogne, entre
Paris et Saint-Cloud. La reine Marguerite ne se servait pas du nom de Madrid comme lui rappelant la captivité de son
grand-père.