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quelques—uns du dict pays y font des menées et assemblées secretes pour y remuer quelque nouveau mesnage, sous divers pretextes et à diverses lins ; et dit—on que vostre bea11—l’rere de Chefboutonne 1 est de ce nombre, comme s’il vouloit aller servir les Espagnols et y estoit _ desjà engagé, chose laquelle, comme il ne doit faire sans ma—permis- sion, j’auray a plaisir qu’il en soit destourné par vous et ses amys : a11 moyen de quoy je vous prie de vous y employer. Vous sçavés les raisons desquelles il faut le combattre, et les propos qui doivent llly estre tenus pour le vaincre et ranger à son devoir. Par tant, je me contenteray de vous dire que vous me ferés service tres agreable de divertir luy et ses semblables de tels voyages, lesquels il n’est loisible ny bien seant a lun subject d’entreprendre sans le congé et sceu de son Roy et sou- verain seigneur. J e prie Dieu, Mons' de la Force, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript à Monceaux, le xv° jour de juillet 1605. ' HENRY. ne NE01=v11.1.E. j [1605.] — 18 JUILLET. Orig. autographe. — Biblioth. impér. de Saint-Pétersbourg, Ms. 894, lettre 1. Copie transmise par M. Allier. ' A A MONS“ DE BELLIEVRE, R _ CHANCELIER DE FRANCE. R Mons" le cliancellier, J’ay esté adverty que l’on poursuit une com- mission pour faire une recepte du simple des obmissions de recepte et fausses reprises. C’est chose qui pouvoit avoir esté poursuivie lorsque n1' de Rosny estoit icy, estant question des financiers. C’est pourquoy je ne desire pas qu’elle soit expediée, que m' de Rosny ne soit de retour, m’asseurant que ; si c’eust esté chose necessaire, qu’il y eust pourveu auparavant son partement, ou vous en eust parlé. Sur ' Armand de Gontaud, baron de Chef` Boutonne, était frère du feu duc de Biron et de madame de la Force.
