Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome6.djvu/504

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ÃISS . LETTRES MTSSIVES Conty de celluy que je lui avois cy devant faict des deniers provenans de la recherche des usuriers, laquelle j’ay ordonné estre continuée par les juges ordinaires des lieux dont les appellations ressortiront en cette chambre des enquestes de ma court de parlement de Paris, qui sera advisée plus commodement par ma dicte cour, ainsy que vous verrés plus particulierement par la commission que j'en ay faict ex- pedier ; laquelle voulant qu'elle soit executée, e vous fais ce mot allin que vous la scelliés au plus tost, ayant commandé à m' de Sillery d’en conferer avec vous ; et vous ferés entendre que je veulx et de- sire que la dicte commission soit exécutée. Sur ce, je prieray Dieu qu’il vous ayt, Mons' le chancellier, en sa saincte et digne garde. Ce xx_]‘"° juillet, à Monceaux. ' - HENRY. [1605.] — 22 w11.LE r. Orig. autographe. — Biblioth. impér. de Saint-Pétersbourg, Ms. 887, lettre g. Copie transmise par M. Allier. e A MONS“ DE BELLIEVRE, _ cuwcnttinn on passez. Mons' le chancellier, Sur ce que m' le mareschal de Brissac m’a faict entendre qu’il a entre les mains certain advis important à mon service, duquel je puis tirer de grandes commoditez, je vous Fais ce mot par luy, pour vous prier de charger des memoires et instructions qu’il vous baillera celuy de ceulx de mon conseil que vous adviserés et jugerés plus à propos pour s’en apprester et en faire son rapport en mon conseil, aussytost que m' de Rosny sera arrivé, comme ' chose que je desire. Sur ce, Dieu vous ayt, Mons' le chancellier, en sa saincte et digne garde. Ce xx1_]° juillet, à Monceaux. . i HENRY.