Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome6.djvu/505

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DE HENRI "IV. MS9 _ 1605. — 26 JUILLET. Cop. — Biblioth. de la ville de Metz. Envoi de M. Clercx de Belletanche, bibliothécaire. [AU CARDINAL DE GIVBY.] Mon Cousin, Avec vostre lettre du xxx° jour de juin dernier, j’ay receu les asseurances que vous me donnés de vostre aflection à la pro- tection de mes affaires, que vous a laissée par mon commandement _ mon cousin le cardinal de Joyeuse, a son partement de Rome ; et parce que jlavois desjà trop de cognoissance de vostre bonne volonté, par les tesmoignages que vous m’avés rendus, je ne vous en diraypas davantage par ceste—cy, que pour vous prier d’afl’ectionner mes affaires à lladvenir comme vous avés faict par le passé, suivant la Hance que j’ay en vous : et prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa tres saincte et digne garde. 'Escript à Paris, le xxv_]° jour de juillet i 605.

HENRY.

ma uaurvnma. 1605. - 27 JUILLET. Imprimé. — (Economies royales, édit. orig. t. II, chap. 51. [A M. DE BOSNY.] Mon Cousin, Vous aves commencé ai soulager mon esprit par vostre lettre du xxv° de ce mois, qui m’a esté lue ce matin ; ayant sceu, par icelle, vostre arrivée à Cbastellerault et les bons devoirs que vous aviés ja faicts pour donner acheminement à llexecution de mes commande- mens, selon mon desir ; en ([110y vous ne pouviés mieux vous conduire à mon gré que vous avés faict. Mais il faut que les artifices des ennemys de la prosperité de mes affaires, qui despend de la concorde publique de mes subjects, ayent esté puissans, d’avoir pu imprimer aux cœurs de ceux de la religion pretendue reformée des doubtes de ma bonne volonté en leur endroict, et des causes qui m’ont meu à vous envoyer LETTRES DE HENRI IV VL 62