Q I DE HENRI IV. ZLQ3 je leur prestasse l’oreille surce subject ou autre qui vous concerne. Souvenés-vous de faire haster les deputez de ceux de la religion pre- _ tendue reformée de mon pays de Bearn, qui me doivent estre envoyez, allin qu’au plus tost, eux ouïs, je puisse renvoyer les evesques du dict pays, qui ont juste subject de se douloir de ceste longueur, et de partir ' promptement pour aller en Perigord, comme je le vous ay mande, où là vous pourrés voir le s' de Themines, qui est party ce matin d`-icy pour s’en retourner à sa charge, luy ayant commande de vous voir, si vous estes dans le pays, et vous communiquer ce dont je l’ay chargé. Il vous dira de mes nouvelles et de celles de ma femme et de ma sœur la royne Marguerite ; et comme je m'en vais demain a S*-Germain—en- Laye, voir mon fils et mes enfans, et y boire des eaux de Pougues, si le beau temps qu’il fait continue, ne l’ayant peu à Monceaux, à cause du mauvais temps qu’il y a faict tandis que j’y estois : et celle- , cy n’estant à autre lin, je prieray Dieu, Mons' de la Force, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript à Paris, le XXVl1je jour de juillet 1605. '
° 4 ~ ‘ DE Loméum. _ 1605. — 28 JUILLET.'-- II‘“°. Imprimé. - OEcon0mies royales, édit, orig. t. II, chap. 51. [A M. DE BOSNY.] . Mon Cousin, Le porteur de la presente est celuy que le s' de Vi— I vans m’a envoyé pour me descouvrir les menées de Quercy, dont je vous ay donne advis. Je luy ay commandé vous en faire le discours, et escris par luy au dict s' de Vivans qu’il le vous mene et qu’il donne ordre qu’il satisiace, et, aprés, qu’il passe oultre vers le s' de Themines, que j’ay renvoyé.en sa charge pour me parfaire le service qu'il a com- mencé. Je prie Dieu, mon Cousin, q1i’il vous ayt en sa saincte garde. Escript à Paris, le xxv11j“ juillet 1605. . 'HENRY. nn m.wrv1i.tn.
